A minha vida imita a minha arte

Espero que gostem
das nossas imitações
colocadas em palavras
virgulando, reticenciando
Nossos mergulhos
Nessa loucura chamada
Pensamento

Luciana Gaffrée

quarta-feira, 25 de maio de 2011

Les langues comme facteur d´identité nationale.

Je me demande comment vous, les Corses, envisagez la question français versus corse, que ça soit dans la situation actuelle ou si Pascal Paoli aurait réussi à instaurer un pays indépendant. Parce que j´imagine que les Corses qui ne parlent... pas français (je crois que ça n´existe pas) ou qui ne parlerait pas français pourrait se débrouiller dans un pays de langue française, comme le vôtre, je veut dire la France? Ce cerait en situation bien pire que la situation du Brésilien encouragé à dire "Nós pega os pexe". Dans le cas où Paoli aurait vaincu, comment serait la situation de Corse,au point de vu linguistique? Le portugais est la troisième langue la plus parlée du monde occidental et la cinquième du monde entier, à cause du Brésil, nous sommes 200 millions. Le Portugal n´a que 10 millions d´habitants, moins que la ville de Rio et son aglommration´. Ceci a fait dire à José Saramago, prix Nobel portugais de littérature, que si ce n´était pas le Brésil, il n´est pas sûr que le portugais existerait encore comme langue. Du moins il ne croirait pas au futur du portugais, puisque c´est au Brésil que la langue bouge. Ne croyez-vous pas que le corse serait englouti par le florentin, comme le Portugal par le Castillan? D´ailleurs, est-ce que la Corse ne serait pas unifiée politiquement au reste de l´Italie, au moment de l´unification italienne?Ver mais
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Simonetti Dolovici Marie-Paule ok..par quel bout le prendre...
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Simonetti Dolovici Marie-Paule
Commençons par le début...Le corse était une langue...orale et non écrite du temps de Paoli. L'élite (ceux qui avait reçu une éducation) parlaient et écrivaient l'Italien. Un peu comme avec le Français aujourd'hui. Je pense que beaucoup de ...Corses de l'époque devaient plus ou moins se débrouiller en Italien (avec plus ou moins de bonheur) comme il y a 100 ans avec le Français. l'énorme différence c'est l'éducation et la multiplicité des écoles. Au moment ou Paoli prend le pouvoir...c'était loin d'être le cas. Il n'a pas eu le temps de mettre en place une structure complète (les femmes étant laissées à l'abandon) et surtout cette éducation n'a pas eu la possibilité de faire effet. C'est avec Ferry (comme dans toute la France) que les hussards de la république ont pu accomplir des miracles...et tuer toute les spécificités langagières du pays. Le Corse devenant la langue des incultes et de moins en moins parlée et refusée par l'élite..même si au fond, au sein du noyau familial celle ci continuait à être employée.Aujourd'hui...c'est étrange et je le ressens ainsi, je me trompe probablement, le Corse devient la langue d'une certaine catégorie de population (a plus cultivée) et est le panache d'une certaine élite. Je me sens sur le bord de la route, un peu comme vos élèves des classes défavorisées. j'ai honte de dire cela car chez nous elle n'est pas le reflet d'un niveau de richesse matérielle, mais d'une richesse intellectuelle .. Monsieur Fusina, vous pouvez me contredire. Ce n'est qu'un sentiment et pas un fait prouvé. Quant à savoir ce que serait devenu la Corse si elle n'avait point été Française...Il faudrait écrire une uchronie...Garibaldi nous aurait-il lié à l'Italie? Et avant, quelle puissance nous aurait pris sous son aile? Les Anglais? Un autre Gibraltar? Ou bien sous le protectorat du Vatican? Qui sait.... De toute manière nous aurions continué à écrire et à parler Italien. Peut-être que le Corse aurait suivi la même voie qu'aujourd'hui en devenant une langue écrite dont vous usez avec talent Monsieur Fusina...Ver mais
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Luiz Fernando Gaffrée Thompson
Oui, Jacques parle qu´il y a des régistres de langue différents qui stigmatisent socialement et économiquement le locuteur francophone, je le crois bien. Mais certaiment ça doit empêcher la mobilité sociale autant que que ce fait mène à l...a discrimination et handicap social et écoimique au Brésil. Au Brésil nous avons quelque chose qui ressemblerait à la situation des langues régionales en France: les langues indigènes. Les indiens refusent la tutelle de l´etat pour garder leur langue tribale et s´aculturent volontiers et parlent portugais, parce qu´ils ne veulent pas être éloignés de la civilisation moderne, ils ne veulent pas rester dans leur réserves et encore moins`être obligès à restés des exemplaires d´un musée lingusitque et culturel, des fossiles antropologiques. La même chose se passe avec ceux qui ont des origines européennes proches qui ne sont portugaises, dont je suis un exemple. On veut s´intégrer et être fier d´être Brésilien, en parlant le portugais, une des marques de l´indentité brésilienne. Personellement, moi je porte un nom français et l´´ autre anglais, parce que dans notre culture lusophone on porte le nom de la mère (dans mon Gaffrée) et après celui du père (dans mon cas Thompson). Mais mes origines françaises sont très lointaines le nom est resté á cause de la lignée masculine qui est venue jusq´`a ma mére, Gaffrée donc étai le nom de mon grand-père maternel. D´autre part, mon grand-père paternel était anglais et mon mon père citoyen britanique. Moi, je me débrouille mal en anglais, ainsi que mon père d´ailleurs, et j´ai choisi comme langue étrangère le français, comme mon père aussi, d´ailleurs.Ver mais
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Luiz Fernando Gaffrée Thompson Excuses, mais je n´ai révisé mon texte.
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Luiz Fernando Gaffrée Thompson mais je n´ai pas révisé...
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Luiz Fernando Gaffrée Thompson
De toute façon, vous allez m´excusez, mais la pratique de la langue corse me semble du snobismoe, comme pratiquer le français à l´étranger, comme je fais, dans un monde anglophone. Quioque le le français soit beaucoup plus utile dans le mo...nde que le corse. Pendant un voyage que j´ai fait en Corse, j´ai pris un car Porto-Vecchio-Bonifacio e aprés Ajaccio. J´ai discuté avec le chauffeur et je lui ai demander s´il savait parler corse il a dit que oui. Je lui ai demander s´il parlait corse avec sa fille petite et à lui de me répondre: Il faudra qu´elle gagne sa vie Monsieur et à quoi ça ser le corse - c´est cpmme nos indiens. Alors là c´est très personnel, mais pour moi le charme de la Corse est justement d´être française, tout en ayant des nuances italiennes.Ver mais
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Simonetti Dolovici Marie-Paule
AHHHHHHH! Non. Parler très tôt deux langues permet d'habituer le cerveau a une gymnastique qui lui permettra par la suite d'en apprendre facilement d'autres. Déjà votre chauffeur de car se trompe. Ensuite l'enrichissement intellectuel est ...certain. Notre langue (mais c'est moi qui vous dit cela, moi qui dans ma détresse la parle si peu...) est riche très riche. Un vocabulaire variées et imagées où les métaphores abondent. Monsieur Fusina sera plus à même de vous l'expliquer. c'est une langue faite pour les poètes. Elle est mélodieuse douce et chaude. Oui j'aime ma langue alors que je ne la parle pas. Et savez vous le plus extraordinaire? Elle est vivante!!! Elle varie selon qu'au aille au sud ou au nord à l'est ou à l'ouest. des expressions sont courantes dans une vallée, absente ailleurs...Les Corses chantent. Leur langue était et reste le véhicule de leurs émotions, que ce soit le rire ou les larmes. Savez vous, que natuerellemnt, nous organisions (et oraganisons encore aujourd'hui...) des joute verbales, en vers ? Où l'humour était la principale arme? non...Ce n'est pas du snobisme;..sinon je ne souffrirais pas autant de ne pas la parler.Ver mais
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Jacques Fusina
Belle ode au corse, sympathique et sincère; il reste que c'est une langue qu'on peut apprendre à parler, à lire et à écrire (des étrangers y arrivent parfaitement : je connais au moinsi deux ou trois exemples remarquables de ce point de vue...). Il ne faut en tout cas avoir aucun complexe de ne pas dominer tout à fait cette expression identitaire. Nous utilisons tous fort bien le français comme langue véhiculaire aussi et si nous avons une richesse sûre c'est bien notre bilinguisme, réel ou tout au moins potentiel. Quant à l'uchronie historique évoquée on peut en effet imaginer beaucoup de choses à ce propos et pourquoi pas en faire une fable ou un roman identitaire? L'important reste pourtant notre avenir commun réel, aussi prospère et heureux qu'il soit possible de le construire, n'est-ce pas? JFVer mais
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Luiz Fernando Gaffrée Thompson
Je vous ai bien provoqué et vous m´avez bien vaincu par deux aurguments: la gymnastique intelecetuelle et ...la poésie...des gens qui sont capables d´cecrire de tels textes en français doivent vraiment avoir une tête formée pour la poésie1 ... Ou serait-ce le français qui mène à la poésie? ou les deux? De ma part, cette discussion m´a servi pour que je justifie mon choix: mieux vaut parler français et avoir contact avec des gens comme vous et avec toute la littérature française que de parler l´utile anglais et de ne pas avoir cette oppotunité...vous m´avez découpablilisé. Comme dit M, Fusina, les Corse sont bilingues, dans deux langues snobs et poétiques! C´est par là même qu´elles sont utiles et nécessaires! Maintenant j´ai envie d´apprendre le corse!!! Que de beaux textes j´ai arraché reien que pour moi de vous deux!!!Qu´est-ce que ça me fait plaisir de pourvoir m´exprimer en français!!! Rien que le fait de le faire c´esta déjà du plisir esthetique!!! Si j´etais capable de m´exprimer en corse alors, ce serai le bouquet! La fille de mon chauffeur a perdu la chance d´être doublement comblée!!!

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