A minha vida imita a minha arte

Espero que gostem
das nossas imitações
colocadas em palavras
virgulando, reticenciando
Nossos mergulhos
Nessa loucura chamada
Pensamento

Luciana Gaffrée

segunda-feira, 31 de outubro de 2011

No es tu muerte/Poema escrito por um sapo.

No es tu muerte ni el sorprendente ruido de los ojos

no son los veinte años en que no tuve nombre, ese crespo animal,ese blue gata indómita

tampoco el humo de cemento ni los tatuajes en la madera

no es tu piel ni la música lo que me devora quejumbrosa las sienes

Soy yo que disipo la nostalgia con todas las palabras del invierno.

Anónima la frente

la mendiga horizontalidad de las paredes

cascada de voces hundida en algun sueño indiferente

cruje el cuerpo de tu boca.

No es tu muerte.

La agonía del hijo es la que duele

no tiene pausa la geometría abierta de las miradas urbanas

el cuerpo caído

los paisajes rotos de la ventana húmeda

los colores secretos del pan misterioso

Tal vez esté dormida la cicatriz

y todo sea un ritual sombrío de máscaras y cadenas

he visto la ceremonia táctil, los troncos amarillos reproducirse

en tierra infértil

fui por quien amaba

con el alma atada a la cintura.

Todo menos tu muerte.

Lo que grita es la siesta sin historia

los tendones rasgados

la inexplorada verticalidad de los abismos nutridos

la locura en los ojos de las hormigas.

Disuelvo los papeles amputados en el siempre nacer de los relámpagos de la hierba

recuerdo tu voz de luz unánime

en los pueblos oscuros tejado primavera

llovías colérica sobre pentagramas de trigo

y los trenes entreabrian las compuertas de los faros

en tu cabellera baldía.

Los gemidos que traficabas hoy amanecen en los brazos de los ciegos

como la nunca apacible vida del otro que no vé

caida sobre el abierto temporal de los engendros medusa espasmo de estambres

con una grata indiferencia de reina derrotada

en su circunferencia de péndulos y brújulas


de Laura Inés Martínez Coronel



Poema escrito por um sapo:

Cheiro de madeira molhada, textura de troncos em decomposição, odor de mato echarcado, lua obscura na noite morna, silêncio entrecortado de raios e do chacoalhar da lama nos pés hirtos dos insetos e dos homens, em meio ao sabor de estrume fresco.

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

domingo, 30 de outubro de 2011

Soneto/sonnet LXXXVIV de LUÍS DE CAMÕES (1524-1580)

Amor é fogo que arde sem se ver;
É ferida que dói e não se sente;
É um contentamento descontente;
É dor que desatina sem doer;

É um não querer mais que bem querer;
É solitário andar por entre a gente;
É um não contentar-se de contente;
É cuidar que se ganha em se perder;

É um estar-se preso por vontade;
É servir aquem vence, o vencedor;
É um ter com quem nos mata lealdade.

Mas como causar pode o seu favor
Nos mortais corações conformidade,
Sendo a si tão contrário o mesmo Amor?

de Luís de Camões.


Ouso traduzir Camões para o Francês
(J´ose traduire du Camoëns - cet auteur est pour la langue portugaise, le correspondant à Dante pour l´italien, Cevantès pour l´espagnol ou le théâtre classique français, pour le français - en français);

L´amour, c´est du feu en braise sans qu´on le voit;
C´est une blessure qui fait mal et on ne sent pas;
C´est être mécontent, malgré toute la joie;
C´est la douleur qui dérègle sans qu´elle déchoit;

C´est ne pas vouloir plus que de se donner;
C´est, solitaire, se faufiler entre les gens;
C´est ne pas se contenter du contentement;
C´est croire qu´on se perd de tant gagner;

C´est être prisonnier par volonté;
C´est servir à celui qui vaint, le vainqueur;
C´est avoir avec celui qui nous tue, loyauté;

Mais comment peut-on provoquer en sa faveur
Dans les coeurs mortels de la conformité,
Si elle est si contraire à elle-même, cette Ardeur?

Version française de Luiz Fernando Gaffrée Thompson.

Fui feito p´ra vadiar!

Tancrède croit que tous les Freds et tous les Franks sont aussi beaux que les mots des Maries, Paule, France, Margot.
Les ténèbres rejoignent les vallons, les monts et les collines et mettent tous les pays de France dans le silence.
Luiz, le Brésilien aimant, est là pour déranger leur ramadan et y mettre du son et de la samba comme dans les hanches de Clementina.

"Não vadeia, Clementina, fui feita p´ra vadia´!"


de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

sexta-feira, 28 de outubro de 2011

Oh Luiz!

Luiz de toutes les frontières,

écoute seulement ma prière!

Je suis Marie l'aimante du monde entier,

Marie qui ne vit que pour l'amitié,

Marie de France éxilée en Corse

parce qu'elle a pensé conjurer la mort:

celle des grandes villes et des pollutions,

des inimitiés et des trahisons;

ici elle s'exprime en toute liberté

comme l'ont fait avant elle ses aînés.

Aînés venus de Bretagne et Russie,

du Sénégal et Guadeloupe aussi.

Marie qui adore la poésie

a apprécié ce que tu lui dédies,

à partager avec ton adulée M Ange

Rassure-toi, je ne suis pas un ange!!!!


de Marie-France Soumare-Lorenzi

Castanhas portuguesas.

São cinzentas por dentro, marrom por fora
Sempre importadas, trazem-nos o Natal
Com as nozes, as avelãs e as frutas de cristal
Impõem-nos as tradiçóes do frio, de lá fora

Frutas secas vindas, maternais, de Portugal
Ameixas pretas, passas de figo e de tâmara
De uva, de damasco, de prata, como na Câmara
Servem para celebrar nossa ceia europeia de Natal

Nos palácios de Brasília, deputados corruptos
Colhem os louros em ouro de seus malfeitos
Roubam e fogem com valises de dinheiro, abruptos

Pegam os aviões, recheados de champanhe, eleitos
Porque prometaram às populações, de seus púlpitos
Panetones, perus e frutas cistalizadas, únicos feitos!

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

quinta-feira, 27 de outubro de 2011

L´évolution d´une langue, un fait naturel, puisqu´il s´agit d´un organisme vivant..

François-Xavier Renucci:
Excusez-moi d'intervenir dans cette discussion passionnante. Je suis d'accord avec Luiz Fernando : les langues évoluent, sous l'effet de beaucoup de facteurs, parfois contradictoires. Il faut donc qu'il accepte le fait qu'il y a beaucoup de... facteurs qui la font évoluer, les usages, les situations, les habitudes, les convictions, les choix volontaires ou inconscients, chacun pouvant évoluer au cours de sa vie, etc. Et parmi ces facteurs d'évolution, il y a ceux de Marie-Paule, qui ont autant de légitimité, sinon plus, que ceux des usages officiels. Et qu'importe si de nombreux Corses prononcent le corse différemment des Italiens parlant italien ? C'est une évidence, ils sont francophones, contrairement aux Italiens, cela influe donc évidemment sur leur façon de parler le corse. Où est le problème ? Cela n'enlève rien à leur attachement pour le corse et à leur volonté de le parler ou de l'écrire ici ou là. Se cacher derrière un supposé fatalisme (c'est comme ça, les langues évoluent) pour privilégier un aspect de la réalité est non pertinent. Rien n'est vrai, tout est vivant, comme disait Edouard Glissant

Luiz Fernando Gaffrée Thompson:
Je suis tout à fait d´accord avec Renucci, c´est justement ce que j´allais écrire. Comme dit M. Renucci, les langues vivantes changent tous les jours, qu ón veuille ou pas et c´est normal que des francophes, comme Marie-Paule, et qui en plus ont, évidemment, un système fonateur adapté au français (ce n´est pas mon cas par rapport au français, parce que j´ai commencé à l´apprendre très jeune, donc le mien est adapté au portugais et au français). D´autre part quand on parle une langue étrangère couramment, quand il s´agit de noms propres on les adaptes à la langue qu´on est rain de parler, puisqu´il est pénible de tout arrêter pour passer á un autre systeme phonétique. Quand je parle portugais je prononce Rio de Janeiro á la brésilienne et quand je parle français je prononce le nom de ma ville à la française...c´est nomal. Une langue n´est pas une suite de normes! C´est un organisme vivant pour lequel on essaie de trouver des règles - qui sont basculées tous les jours - pour qu´on puisse avoir une langue standard, passe-partout, qui serve à être un véhicule de communication pour le plus grand nombre de personnes possible et pour qu´il soit possible aussi de l´expliquer, par exemple quand enseigne cet idiome. C´est parce qu´une langue est vivante et ne suis pas les règles figées qui lui sont imposées qu´il y a tellement d´exception dans TOUTES les langues

segunda-feira, 24 de outubro de 2011

Los Pulpos Extendidos

.Desangra la impiedad y aquellas instrucciones para la incompleta felicidad

las muecas nunca inofensivas y las monedas escandalizadas sobre la calle

mientras llueve pausadamente la desaparición de los moluscos

y alguien-como siempre sucede- escupe agujas sobre los poros

rumbo al corazón de la nieve cuyos bosques carecen de mortaja pluvial.

En la soledad de la sala, entre sillas uniformadas

se enciende el vino postrero de una mujer abismal

estatua incansable de patios con clavicordios en la mayor orfandad

Leo en el alboroto la sensación de los hombres cóncavos

el propósito hospitalario de la sed

mientras la siempre niebla oprime un brazo con puertas hacia los naufragios

y todo lo hablado es fantasmagórico insustancial.

Estoy en mi ciudad entre pozos, alcohol y autos viejos cuyas vendettas vacías

absortas

caen sobre mis piernas con animales dorados que juran amor

esa impaciencia recóndita ve como huyen ancianas secta de furia

mientras canta el milagro muy por encima de su voz.

En los ataúdes busco guitarras escribo escudos impropios

son serios pulpos extendidos sobre vientres en permanente espasmo

Reinicio siempre la marcha

todo desaparece

la escalera de laurel invade la alegría

gritos dentro de mí que por oficio tengo erratas.

Es fácilmente reconocible el mutismo desplazando sus llaves abiertas

caen candados sobre las cabezas empapadas y los restos de hiel sobre la noche

el destino se burla de mi fiesta de encaje

son los escarabajos

la basura existencial

el nudo tenebroso con su cáscara mísera

los que nunca son

los simplemente heridos de muerte

llevando palos de madera que se desperezan pariendo cabezas múltiples

vacías

ardientes.

Estoy irritada por la fría cicatriz de las mejillas infinitas

nadie conoce el ruido cabizbajo de los senos transparentes

los que desnudos caen sobre el pecho de otro

tambaleantes como peces.

En resumen

la gutural elástica miseria no redime a nadie

de sus largas estrías de ropa pesarosa

deslumbrante toque de lejanas campanadas mustias.

Nadie sabe amar

Imploro el cese del sangriento círculo quebrado

Llego a mi casa destruida pero desamarrada para siempre de la polvareda

nunca misteriosa.

Nadie escucha que grito mientras destruyo música

recostada a la piel de las palomas.


de Laura Inés Martínez Coronel



Encostado à harpa em forma de pomba que alça voo alcanço os céus de misérias nobres
chovo pecados e pecadilhos e roupa velha e lágrimas de sangue até encher a banheira de meu amor
ela transborda e vejo cisnes negros deslizar sobre o alpendre e na cozinha de madeirame castigado

pelos chegam a mim trazidos pela corretenza dos espermas despejados pelos militares de uma tropa aguerrida
escondo minha cabeça, porém eles vêm me acordar com coceira no nariz

desperto, vejo o manto rubro sobre mim e as luzes negras a acariciar meu rosto pálido.


de Luiz Fernando Gaffrée Thomspon.

sexta-feira, 21 de outubro de 2011

La Corse, pays (surtout) français, le Brésil, pays (surtout) portugais!

Tu m´excuses, Betinha, mais je suis d´accord avec Marie-Sabine et quand je me suis plaint, c´était bien des Corses. Évidemment, je ne généralise pas: j´ai dit que j´en ai marre "des propos iroiques méchants des Français, pour s´assurer qu´ils sont intelligents etc" et je n´ai pas dit que les Français, c´est des démons. Moi, personnellement je n´aime pas cette manière d´être des Français, y compris les Corses. Je ne vois pas de diférence entre les Corses et les autres Français. Le Brésil a été colonisé par le Portugal, c´est-á-dire que la majorité de la population brésilienne est d´origine portugaise, souvent mélangée á d´autres peuples, c´est mon cas: mes noms, c´est Gaffrée de ma mère et Thompson de mon père et je me sens tout à fait d´origine portugaise et africaine, à cause de la culture´où j´ai été élevé et des traditions culturelles de mon pays. Mon grand-père paternel était Anglais et mon père citoyen britanique et je ne me sens pas pour autant, même pas un brin, Anglais. ihihihi..,J´adore la Corse, mais comme Marie-Sabine j´en ai raz le bol de ces lamentations ainsi que de leur ironie grossières, - dont j´avais horreur aussi à l´Aliance Française, où j´ai travaillé la plus grande partie de ma vie - typiquement françaises. Ce n´est pas pour autant que je ne vais pas admirer la culture française dans toutes ses nuances, y compris le versant corse. Le monde a été façonné comme ça Betinha et est encore! Regardez l´intervention américaine en Lybie, sous prétexte que c´est pour maintenir la démoratiie. Le Portugal n´a pas fait mieux, que ça soit ici ou en Afrique. Et pourtant ça y est: nous sommes lusophones, issus de la culture portugaise mélangée, certes, à d´autres cultures, surtout la noire, et ce n´est pas pour autant qu´on va renier notre culture qui s´est formée comme cela.

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

quinta-feira, 20 de outubro de 2011

17.X

Pregnancia del viento

insomne



destello del cuerpo

que fuga la piel



rumor de una niña

-acallada-



que exuda las formas

del silencio.



Alejandra Alma









tambaleaba,...el cuerpo

tropezaba,...en cada frase

se resbalaba,...en el sudor



por que creerle a las esquirlas?



y sin embargo

en cada punto, en cada tecla

la palabra se ampara en el lirio



y se entrega,...a la trama.



Marcelo Berlingieri




Ofereço minhas rosas, tetas, vagina

ao vento, à luz, ao perfume, à ambrosia

abro-me iconoclasta protegida por uma cruz


Não quero ser molestada!

dou-me inteira, exceto meus ouvidos

dedicados à música única do silêncio.


de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

quarta-feira, 19 de outubro de 2011

La " haute littérature française" et les littératures "marginales"

Luiz Fernando Gaffrée Thomspon: La culture française est richissime, on ne peut pas le nier. Peut-être la plus variée et sophistiquée de l´Occident. Mais je me rends compte que quand on se trouve dedans on la questionne, on la méprise. Marie-Paule, Bethinha, Michel...vous y êtes: profitez-en au lieu de tout tourner en dérision, ce qui d´ailleurs est très français. En littérature ça va des slameurs à Proust et à Racine. C´est merveilleux, non?


Simonetti Dolovici Marie-Paule: Luiz, je ne tourne certainement pas Proust et Racine en dérision...Et surtout pas Racine...(ni les slameur d'ailleurs, )Mais si je ne tourne pas la littérature française en dérision (et j'en suis très loin) ce n'est pas pour autant que je dois mépriser ma culture et la littérature Corse (qu'elle soit vraie ou pas, n'est ce pas Monsieur Tancrède Paoletti)

Luiz Fernando Gaffrée Thompson: Certainement pas. C´est cela que je voulais entendre de toi. Mais convenons, qu´on ne peut pas comaparer la tradition littéraire corse ou même la luso-brésilienne, qui date du Moyen-âge et qui a des droits de cité, à ce qu´on a fait et fai...t en France. Quand je parle de civilsation française je ne parle pas que de littérature: je vais des ommelettes aux truffes au tac-au-tac, que je déteste, parce qu´il ne fait pas partie de ma culture, mais qu´il faut reconnaître ètre parfois génial (quoique pas commode!) C´est la culture française qui permet le développement du rap et du slam à la française, bien supérieurs à ceux venus des Amériques. Je suis en train de revoir, avec un élève qui ne connaît rien à littérature française, mes Lagarde et Michard, gardés depuis longtemps et acutellement méprisés...que de richesses! Ce sont des trésors!

Simonetti Dolovici Marie-Paule tac au tac?

Luiz Fernando Gaffrée Thompson oui, tu ne sais pas ce que c´est le tac-au-tac? C´est lancer des pointes, souvent au second degré et surtout, c´est une espèce de jeu de société qui joue sur les mots. Tu en fais le temps avec les Paoletti.

Simonetti Dolovici Marie-Paule: c'est répondre du tac au tac...hihihi. oui c'est vrai mais il y a meilleur que moi à ce petit jeux...

Enrico Tosi: On peut apprécier le Slam, Proust ou Racine mais les mettre sur le meme plan est sacrilège...On doit distinguer la sous-culture avec la vraie Culture ! ( pardon si j'écris mal mais je suis en Italie et les italiens utilisent le clavier américain ). Pour le reste je ne vois aucun inconvénient à ce qu'il y ait une littérature corse. En Italie par exemple Pasolini a écrit des poésies en frioulan et meme ses romans sont calqués sur le parler populaire de Rome. Mais il n' y avait aucune démarche politique identitaire contre la langue italienne ou la littérature italienne, bien au contraire. Il déplorait seulement que la modernité consumériste et uniformisante avait laminé la réalité et sa diversité...C'est un peu ma position sur la question mais ça n'engage que moi bien sur.

Simonetti Dolovici Marie-Paule: Je déteste ce terme de " sous" culture...Il ne reflète rien. Parlons plutôt de pluri culture non? (c'est d'ailleurs en accord avec vos propos suivants).

Simonetti Dolovici Marie-Paule: ‎(ne hiérarchisons pas..)

Enrico Tosi: Eh bien si je hiérarchise ! j'aime beaucoup le rock mais je ne mettrais jamais Mick Jagger au meme niveau que Gustave Flaubert.

Simonetti Dolovici Marie-Paule: pas d'accord...ça n'a juste rien à voir...c'est autre chose...et puis falubert à son époque ne devait déjà pas être mis au même niveau que Racine...

Enrico Tosi: Nous n' avons pas la meme conception de la culture et je ne vais pas essayer de vous convaincre...Bonne journée Marie-Paule.

Simonetti Dolovici Marie-Paule: hihihi Bonne journée!

Luiz Fernando Gaffrée Thompson: De toute façon, quand j´ai écrit du slam à Proust ou à Racine, je voulais dire d´un bout à l´autre, on interprète comme on veut; du plus populaire au plus érudit; du meilleur au pire, du pire au meilleur, d´un type de génialité à l´autre, je n´ai pas voulu établir de jugements de valeurs justement!

Le Carrousel des putes blondes ou Tes Oeufs brouillés ne bougent plus, de l´original en portugais, de Luciana Gaffrée, "A Roda-Viva das Louras Pu..."

La décadence virile a débandé
Avec tes oeufs
Brouillés par la putain secétaire
Blonde malmenée
Qui en possesion de tes secrets
A Paris les a publiés

Ta cote de milliardaire
C´est maintenant de la poudre en filière
Que mon nez a snifé
Pour exploser sur la une
Des journaux de notre terre brune

J´aspirais la poudre
Tu en aspirais encore davantage
Je riais de ta déchéance
Toi édenté riais angoissé

Des postes perdus à cause de scandales mal foutus
Des femmes de chambre puissantes anonymous qui
Font tourner le carrousel des putes blondes foubues

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

Version française de "A Roda-Viva das Louras Putas ou
Os Teus Ovos Mexidos já não mexem mais", de Luciana Gaffrée.

terça-feira, 18 de outubro de 2011

A Roda-Viva das Loiras Putas ou Os teus Ovos Mexidos já não mexem mais


A decadência viril brochou
Junto com os teus ovos
Mexidos pela puta secretária
Loira mal parida
Que copiando teus secretos
Publicou-os em Paris

Tua fama de ricaço
Virou pó colocado em fila
Que meu nariz aspirou
Para explodir nas capas
Dos jornais tupiniquins

Eu aspirava o teu pó
Você aspirava a mais
Eu ria da tua decadência
Você sem dentes ria de nervoso

Cargos perdidos por escândalos mal-paridos
Felações em quartos Presidenciais
Camareiras donas de poderes anonymous
Giram a nova Roda-Viva das Putas Loiras"

de Luciana Gaffrée

domingo, 16 de outubro de 2011

Sonnet pour une omelette aux truffes (version française de l´original en portugais "Soneto para uma omelete de trufas")

Au delà de l´imagination
En deçà de mes croyances
Des fruffes, l´odeur dense
Du plaisir de la malnutrion

Des oeufs brouillés à Paris
Au prix de de l´or en poudre
Bavent celui qui va les moudre
Pour cet homme rupin vieilli

Repas symbolique repas sénil
Jouir du rapace, de la brute
Baveuse sur la misère, vil!

Malheureux richard qui lutte
Contre la décadence virile
Désolation du patron qui chutte

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson


Truffe. Parfum sombre au relent de terre
Truffe, arrachée aux griffes protectrices
Truffes, exposées, éventrée, tailladées
Truffes brulées puis ingérées par une bouche avide
ignorante, égoïste et sans âme,
Qui croit apaiser sa faim mais qui n'apaise que sa vanité

de Marie-Paule Simonetti-Dolovicci

Soneto para uma omelete de trufas

Para além da imaginação
Aquém de minhas crenças
Trufas perfumam, densas
O prazer da escrotidão

Ovos mexidos em Paris
Com preço de ouro em pó
Têm dó do rico homem só
O gozo anela seu nariz

Simbólico repasto senil
O orgasmo do tripudiar
Sobre a miséria, vil!

Infeliz ricaço a relutar
Contra a decadência viril
Já mortos de fome a matar

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

sexta-feira, 14 de outubro de 2011

Justice Taravaise

En haut du châtaigner, suspendu par les noix
Luiz Gaffrée se balance au gré du vent d'hiver
Qu'est-ce qui lui valut ce châtiment sévère
Qui fait frémir d'horreur et nous donne les foies ?

Il semblerait que cet homme de peu de foi
N'aimât la vérité que de façon légère :
Il a menti, dit-on, le répugnant pervers,
Et subit maintenant ce supplice chinois

Ses pauvres génitoires sont tout à l'envers
Il appelle et sanglote en se mordant les doigts
Il ne pourra plus prendre un garçon par derrière

L'affreux brasilhero hurle "Descendez-moi"
On l'exauce aussitôt mais c'est, quelle misère !,
Pour le badigeonner de plumes et de poix

Tancrède Paoletti



Bravo, je vous dis du haut du Taravo
Je trébuche, mais c´est de plaisir
On dirait le sacrifice d´un veau?
Nenni, vos couleurs me font gémir

Ah caresses adoucies par vos pinceaux!
Experts Bronsky et les deux Paoletti
Fins gardiens des traditions du Taravo

Luiz Fernando Gaffrée Thompson


Feu notre Luiz, déjà pendu avant que ne vienne le jour qui nous apportera la lumière. Ici vendredi se languit, pour vous le supplice s'appelle samedi.. Notre hémisphère vous pardonne et pour ma part, de la vie je vous redonne, assortie de vos noix et de pitié vous ôte plumes et poix

Marie-France Soumare-Lorenzi

quinta-feira, 13 de outubro de 2011

Le Haut Taravo

Dans le Haut Taravo
Il y a des Picassos
Dont les pinceaux
Avertis sont magistraux

La peau des couilles
Arrachée peintulurée
Sculptée minimaliste
Renvoie à l´art sémite


Dans le Haut Taravo
On confond volontiers
Bandaison avec pendaison

Parce que Francescul
Le taré de Tare-à-Veau
Y offre à Bronsky son cul

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

domingo, 9 de outubro de 2011

Manos expulsadas/Mãos recolhidas.

Todo breve



la noche, el hueco, la sombra, el nombre



la cicatriz



el objeto redondo del espejo estallando sobre la cara



Al subir al precipicio me pregunté colores



extendí cuerdas en el aire



explotó un extraño olor de ropa en la luz ambarina del nunca día



costaba amanecer



y yo moría



Nunca más comprendí los gritos del ombligo



su periferia narciso no recóndita



la sangre del presente a la intemperie



alguien esperándome



ardiendo



un abrazo



un pie



extenuada dije" dame días para gastar



collarines de piano



pestañas que señalen el suelo desgarrado



palabras a la medida de tu nombre"



Un color de ruidos



"ah, ya te lo dije



llévame a buscar vida entre leprosos arrojados al borde del amor



llévame a ser los huesos que musicalizarán la muerte



llévame al aeropuerto desnudo de tus ojos



búscame los árboles triza de la piel



para lavar lo imposible mientras devoro pájaros



visitaré el cuerpo raíz inseparable de la mueca



nunca sabrás las letras de tus ojos"



Cuanto tiempo resta para perderme aún en los espejos



con superficie gastada de hombres



larguísima en el centro de un viaje intransitable



fatiga de la tierra licor de hambre



me doy prisa en la lluvia



cualquiera sueña el secreto de la locura y duerme su siesta de opio



pero ya no puedo



el reloj encendido fuego nombra



tememos muerte y fabricamos ácidas campanas



ha sido así



libertad torpe manos expulsadas



tan húmedo el cuerpo que no amé, tan oxigenado de viento



y nunca el equilibrio.



Tengo el recuerdo de casas desplomadas y de niños.



Con eso ha de bastar para dar mi corazón en sacrificio.



de Laura Inés Martínez Coronel





Do centro das tripas extiparam panos
tecidos coloridos como roupas de hippies
manchadas de sangue e de nojo
passaram a vestir as carnes de nosso ventre
buraco onde se espelhavam os sentimentos
reações mesquinhas de órgãos enferrujados.

O coração, o fígado, o estômago fecharam-se em massa oca
enguliram todo o resto do corpo; cabelos, unhas, pelo, tudo
tudo esfacelou-se como vidro colorido
reflexos de uma vida e de uma moradia que poderiam ter sido!


de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

La Palestine, la Bretagne et la Corse.

Ver todasPessoas que você talvez conheça
.Ivan FrancoAdicionar aos amigosSolicitação enviada.Mostrar maisAtualizações anteriores
.Asso MusanostraJeudi 18 août à 21 heures, récital de guitare classique de Natalia Liptniskaya à Santa Catalina à Sisco ; entrée 10 euro
infos au 06083205333 pessoas.Ver TodosPatrocinado
Oui mais Laetitia n´était pas la chef de gouvernemt d´Etat indépendant, Anne de Bretagne régnait sur la Bretagne et a été chasée, pour que son mariage à Charles VIII justifie légalement l´annexion de la Bretagne. En Palestine c´est tout à fait autre chose: après la deuxième mondiale les Américains voulaient se débarasser des juifs et SURTOUT avoir un point de chutte stratégique au Moyen-Orient. Ils ont pris les terres qu appartenaient aux Palestiens, des tribus, et il les ont données aux juifs, surtout américains et européens, Ceux-ci s´y sont installés, avec beaucoup d´argent et le soutient américain et la jusfication c´était que ça fait 2 mille ans les juifs ont été obligés á exiler et qu´ils voulaient leur rendre leur terre! Ça faisait 2 mille ans!

Si la Corse ne veut pas rester française qu´elle fasse comme toutes le minorités culturelles du monde et qu´elle continue à faire ses mouvemtens terroristes. Finalement la France en aura marre et va refaire faire le référendum pour l´indépendance de l´ìle (oú 98% de la population a dit "non" à la séparation de la France) où les Corses pourront voter pour leur indépendance. Elle redeviendrait un satellite culturel de l´Italie et elle ne m´intéresserait plus du tout, puisque ce que j´admire c´est la culture français. De toute façon c´est mon problème personnel je suis d´accord. Mais elle est déjá tellement francisée, que je crois qu´elle deviendrait un satellite culturel de ce qu´elle était avant: la France

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

Essai de sonnet aux Saintes-Maries des Français.

Marie-France déplore mon exil, mon absence
Mon errance mentale par les villes de France
Sourire de Mars est une Marie de Provence
Des Saintes-Marie de Marseille, elle veille

Marie-Ange, de Portitchi, skieuse tenace
Qui réfléchi, qui est sage et fugace,
Comme Marie-Sabine, amour d´Annemasse
Qui a le bon ton d´admirer mes chansons

Cependant, c´est à Marie-Paule mon serment
C´est à elle que je dédie ce poème infâme
Infâme, pas, sùr, à cause des inspiratrices

Mais pauvre, parce que je ne suis pas capable
De rendre un hommage comme il faut à ces dames
Surtout pas à Marie Simonetti, mon idole adorable


Vers extramuros du sonnet:
J´adore Marie-Paule Simonetti-Dolovici
C´est comme son idolatrie pour Paoli!
Mais je ne suis pas doué comme les Paoletti
Ces séducteurs, armés de poésie et de beauté!
Hélas!


de Luiz Fernando Gaffrée Thompson.

quinta-feira, 6 de outubro de 2011

Vérité historique

Napoléon était bouffon comme un Italien
Et tous les Bonaparte précieux comme des Français.`

Pascal Paoli était fade comme les enfants d´Albion.

Mais les Corses sont généreux comme des Brésiliens,
A commencer par mon amie, Marie-Paule Simonetti.

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

terça-feira, 4 de outubro de 2011

Lagoana Bonifácia


Com o tempo vamos aprendendo a definir o que é espelho e o que é lagoa.

Um amor espelho é um amor duro e inflexível, um amor lagoa se move nas marés, deforma e se agita, é diferente a cada dia, e pese a tudo isso, a nossa imagem ainda está lá. Pois quero me ver em você e você lagoa em mim.

Amor espelho só espelha, não margeia, e sem margem como não se perder? como se chegar e se atravessar, como se envolver e se negociar? Como dar vida à nossa imagem compartilhada num espelho que se fragmenta em mil partes no primeiro tombo ao chão?

Espelho captura, prende, rouba a imagem, mas não sente o corpo belo, desconhecido em seus muitos anos de reflexos inflexíveis, de superfícies frias, de distancias maquiadas.

Lagoa tem profundidade, lagoa reflete mas também molha, lagoa vê mas também escurece, lagoa está mas também se esconde dentro dela, lagoa tem vida germinando, lago fecunda, lagoa tem sapos.

Espelho não.

Então entendi que meu pé caminha primeiro, porque meu pé é ele quem sente quando a terra está molhada e se a terra está molhada é porque lagoa há. E passo a passo, construo um caminho que margeia possibilidades cultivadas em terra viva, maduramente beijo minha imagem semente apaixonada pelo mergulho nas águas mornas de uma redonda e escondida lagoa. 


de Luciana Gaffrée 

Carambolas (de Luciana Gaffrée)

As carambolas plantadas no meu jardim são amarelas, doces, obviamente estrelas das árvores. E ali estão, dizendo pra mim: - Venha ver o sol. Hoje está carambolando nos meus dedos do pé, dedões abertos como querendo afundar no preto da terra, soltando humanidade. Ser terráquea, carambolas, é olhar as estrelas das árvores








de Luciana Gaffrée



Sou a terra húmida, negra como as jaboticabas, necessitada de suas raízes. A caramboleira se esparrama e penetra o húmus para tirar seu sustento. Deito leite preto nas veias verdes da árvore, E me regogizo quando olho para o alto: estrelas douradas, frutos do meu empenho e da minha ação, iluminam o meu céu, tão brasileiro!

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

segunda-feira, 3 de outubro de 2011

2.10

Como puentes

nacidos de una grieta



o un intervalo

delirante



Entre



Letra y Libertad



brotan

irrefrenables



como si fueran manos.




de Alejandra Alma




Danzad creativas manos liberales
mejores ascensiones que con alas
con ellas volad a tierras celestiales
que de aquellas, penas de alergias emplumadas.


de Alfredo Saez


Saída so mar
por tombadilho seus dedo
por esperança seu carinho
com medo do turbilhão de sal

Alma en festa, corpo doído
aninha-se no calor de seu amor.


de Luiz Fernando Gaffrée