A minha vida imita a minha arte

Espero que gostem
das nossas imitações
colocadas em palavras
virgulando, reticenciando
Nossos mergulhos
Nessa loucura chamada
Pensamento

Luciana Gaffrée

terça-feira, 31 de maio de 2011

O Porto



A inevitável sua viagem
Tem necessidade de tradução
Assina o seu nome na história
Sem lhe dar sequer explicação

A acostumada sua viagem
Tem gosto de pé na estrada
Marca o seu nome nos portos
Amigos de sua barba encantada

A deliciosa sua viagem
Tem jeito de cautelosa boemia
Canta o seu nome no desejo
De lhe darem um beijo de coxia


de Luciana Gaffrée

La lecture et la mise en scène de Colomba, faites par Couzinet et par Casta.

Emile Couzinet et Ange Casta, se sont inspirés sur la nouvelle de Mérimée, "Colomba et son frère", pour la mettre en scène au cinéma. Il n´ont pas été les seuls, il y a bien une dizaine d´artiste qui ont pris cette oeuvre comme sujet de film, mais je n´ai réussi qu´à avoir en bon état ces deux travaux. Ceci à la Cinémathèque Corse de Porto-Vecchio, qui m´a été indiquée par M. Jacques Fusina et où j´ai reálisé ma recherche avec l´aimable concours de Mme. Renée Genot. Elle m´a offert un livre qui s´appelle "Le cinéma en Corse, le muet", de Jean-Piere Mattei, Editions Alain Piazzola, 1996, qui m´aide beaucoup.
Couzinet a produit son film en 1947, Casta 20 après, 1967. L´esthétique et l´idéologie de l´époque de chaque film sont nettes. Couzinet a probablement été influencé par les films américains de Hollywood, faits pour divertir, truffés de chansons. Depuis la générale, on voit l´esthétique que le film a adopté: un Orso grassouiilet, chanteur lyrique, chante devant une vison idyllique d´un golfe corse. C´est un mélodrame dont le but est de brosser un roman à l´eau de rose entre Miss Nevil et Orso. Casta, par contre, a mis en scène son film au moment du Néo-Réalime italien, de la Nouvelle Vague française ou du Cinema Novo brésilien, où les oeuvres voulaient denoncer, par leurs éléments tragiques et leurs noir et blancs profonds, la force des sentiments humains, surtout par rapport à la domination des élites (idéologie de mai 68). La générale de Casta montre des oiseaux rapaces qui volent au dessus de la Corse, menaçants, tandis qu´une femme urle: les Bariccini ont été tués! Le film nous impressionne par ses airs de tragédie grecque, par l´action d´une Colomba, une héroïne à l´antique, une rééditon d´Electre, qui mène toute l´action du film. La lecture que fait le réalisateur continental, Couzinet, est tout autre: les personnages importants deviennent le militaire français et Miss Nevill, Colomba n´étant qu´un personnage secondaire qui sert à faire ressortir les péripéties par lesquelles les deux amoureux, des gens raffinés, doivent passent, dans le maquis, pour réussir à réaliser leurs amours, bénies par Dieu et par Mr. Nevil. Le metteur en scène corse, centre sont film sur oe personnage de Colomba, grande fille brune, forte et typée qui manipule un Orso, mal à l´aise dans cette intrigue de vendetta. Chez Casta Miss et Mister Nevill n´apparaissent guère, seulemtn à la fin, quand ils partent tous en Italie. Pour le film de 47 le troisième personnage est une Corse de carte postale (on se demande même si ce n´est pas un organisme d´encouragement au tourisme qui a sponsoriseé le film...je plaisante!)L´action du film d´Emile Couzinet se complaît à montrer, le voyage languissant et tendre que font les amoureux entre le Continent et Ajaccio, ponctué de chansons romantiques. Ensuite, il y a le séjour á Ajaccio et enfin le dandy et la donzelle vont mette à l´épreuve leur amour, par l´aventure dans ce maquie où Miss Lydia et son père sauvent Orso de se faire incriminer de l´assasinat des frères Bariccini. Ils témoignagent en sa faver, prouvent qu´il a agi légitime défense. Et Cette bougresse de Colomba, vieillie et trop maquillée (moins qu´Orso quand même!), à son insu, a réussi à rendre plus intense les roucoulement du gentil´homme et de la lady. La Corse de Casta est moyennâgeuse, aux chemins sales de boue, aux maisons décrépies et aux personnages frustres et méchants: des badboys et des badgirls, á commencer par la protagosnistes, espèce de sorcière ou de cassandre grecque, maligne, rusée et inspirée. L´île de Couzinet est asceptique. proprette et três belle pour voir défiler une pin-up et un métrosexuel de l´Après-guerre.

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

Una pregunta

Desearía una pregunta

sólo un trayecto

desde tu lengua extranjera

hasta mis bordes



Una pregunta sola

-no única sino sola-

que apenas sea el espacio

y me roce con su cuerpo

Una pregunta suave

huída desde tus huecos

que me ahonde de orfandad

la propia tierra



Un recorrido improbable

que me vibre hasta la piel


para probar el temblor


interrogando la sangre



Y me atraviese el deseo



como si fuera un lugar



o el silencio


que me deje





responder.



Alejandra.Alma








vuelan luminarias solas

incitan y embalsaman

se posan en la marea mayor

y vuelve el flujo del safiro



y en el aura que cambia

de amarillo a azul

entre el agua y la tierra

la onda no levita



se estremece



en un extenso paradigma

y aun en la ceguera de la luna

renace un sol...



Marcelo Belingieri







Vinda de Sírius,


Eis uma resposta em minha língua estrangeira

Com ela vai o meu sangue para iluminar os teus ossos

minha pele e meus pelos para proteger a tua pele



Minha língua estrangeira lamberá o teu corpo e humedecerá os teus poros

dir-te-á palavras imcompreensíveis que te protegerão do frio da realidade

cantará modinhas para te fazer levitar



Vem e vamos a um país estrangeiro inexistente,
criado por nós, somente por nós e para nós



Luiz Fernando Gaffrée Thompson

domingo, 29 de maio de 2011

Bulevar

Camino nuevamente sobre cáscaras de sal
dos manchas borrosas, dos bolsas vacías
una hiena ríe y devora su cría
gustosa lame su placenta

me preocupa ver mis pies tan sucios
duele lavarlos, son brasas descalzas
no los siento, y sé que estoy de pie
mis uñas desgarran la tierra
pequeñas dagas ociosas
integran mi caudal
mi sangre es más sucia,
mi sangre es más negra.

de Julio Pereira


Teu sangre é negro porque és como a hiena
Teu sangue está sujo porque andas sobre o lamaçal
Tuas unhas se desprendem não só da terra
Elas fogem de teus dedos
Teus pés estão encharcados de brasas
O sal encobre as tuas feridas
Até exalares o suco da vida nova.

de Luiz Fernando Gaffrée Thomspon.

sábado, 28 de maio de 2011

Manuela II

Su strada, valigia in mano, Stivali ai piedi
Vento forte, sottana lunga, freddo nelle gambe
Cielo luci, silenzio sulla promessa, fede perche fede
Io perche sì, qui perche tu, venite perche io vado

Tu a lato della strada, mia mano sulla porta, nostri piedi sulla strada
Cuore batte forte, la promessa si compie, mio freddo andato via
Il silenzio illumina, il cielo promette, l'orizzonte in voi
Io perche vado, qui perche sì, venite perche voi


Sur la route, botée, valise á la main
Du vent violent, la jupe longue, du froid dans les jambes
Le ciel qui flamboie, le silence prometteur, la foi la foi
C´est moi ici, oui, viens parce que je pars.

Toi au bord de la route, ma main sur la portière, nos pieds sur la route
Le coeur bat la mesure, les voeux sont exaucés, le froid s´en est allé
Le silence flamboie, le ciel promet
L´horizon c´est toi
Moi, j´y vais, oui, là, vient, c´est á toi maintenant.

de Luciana Gaffrée,

traduzione in italiano di Luciana Gaffrée,
traduction en français de Luiz Fernando Gaffrée Thompson



Vem porque tu és vento
Vento que pode me levar
Tu és o cavalo da cavalgada louca
Há a luz que bate na minha saia
Tu és o ardor do automóvel em movimento
Sinto o perfume que exalo de meus xales
Afunda o pé no pedal da vida

Do irreal

Vamos voar

É a unica saída.


Vienni perchè sei vento
Il vento può me fare andare via
Sei il cavallo de la cavalgata pazza
C` è della luce che fà danzare la mia gonna
Tu sei l´ardore de la machina in corsa
Tutti i miei sciali emanano il mio profumo
Metti a picco il pedale de la vita

Dell´ irreale

Andiamo volere

C´è l´unica uscita.


Vient parce que tu es le vent
Le vent qui peut m´amener
T´es le cheval de la folle chevauchée
Ma jupe reçois des rayons
Tu es l´ardeur de la voiture qui fonce
Je sens le parfum que mes châles exhalent
Appuie fort sur la pédale da la vie

De l´irréel

On va voler

C´est la seule issue.


Original em português,
traduzione/traduction: Luiz Fernando Gaffrée Thompson

quarta-feira, 25 de maio de 2011

Manuela

Na estrada, mala na mão, bota no pé
Vento forte, saia comprida, frio nas pernas
Céu que ilumina, silêncio que promete, fé que fé
Eu que sim, aqui porque tu, vem que vou

Tu no acostamento, minha mão na porta, nosso pé na estrada
O coração bate forte, a promessa é cumprida, foi embora o frio
O silencio ilumina, o céu promete, o horizonte em você
Eu que vou, aqui porque sim, vem porque tu

de Luciana Gaffrée

"Je suis Africain, mais je n´aime pas le manioc" (Gaston Kelman)

Mais le Brésil est un pays tellement mélangé, qu´on ne fait pas très attention à ses orignes...ici tout devient brésilien! J´ai des origines portugaises, anglaises, espagnoles, françaises (juives françaises) et indiennes...que je sache!!! Quelle est la part d´une telle póignée de sang d´une telle orignine je ne saurait pas vous dire, malgré mes noms je crois que le gros est portugais ou ibérique quand mème. Il y un auteur français noir des bords de Seine,Gastin Kelman, qui a écrit un livre:" Je suis noir et je n´aime pas le manioc" Il y dit (je cite): "On est Africaln non parce qu´on est Noir, mais parce qu´on y a été élevé. Ce nest pas parce que Jonny Cleg est blanc qu´il est occidental. Il est aussi sud-africain que mon fils noir est français et le revendique à juste titre. Cleg revendique même d´être zoulou et il en a le dorit, puisqu´il a été élevé dans cette culture" . Ce n´est pas parce que mon père avait un père anglais qui parlait mal portugais et qu´il était lui-même citoyen britanique, puisqu`il a été déclaré au consulat anglais de Salvador de Bahia qu´il était moins Brésilien ou Bahianais que n´importe quel Bahianais, malgré sa peau très blanche, ses cheveux blonds et ses yeux bleus. Il était beaucoup plus brésilien que ma mère qui avait une lointaien origne juive française (c´est pour cela que je porte le nom Gaffrée) et beaucoup de sang ibérique, mais qui était née à Rio Grande do Sul, un état brésilien où il y a un peu de la culture des pays hispanophone du Sud l´Amérique du Sud á cause de la proximité géographique. Ma mère était plus "étrangère" que mon père.

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson.

Poesia concreta, a nossa meta!

Leonardo Branco:
Sussa na montanha-russa;
De boa na lagoa;
Suave na nave;
Tranquilo como grilo!

Ariama Aldore:
Tranquilo no mamilo, beleza na represa!

Pedro Sá Earp:
Manso como um ganso e elegante como um elefante

Luiz Fernando Gaffrée Thompson:
Esquizofrênica e tão polêmica, bipolar e tão salutar!

Leonardo Ruffus:
Firmão com as duas mão

Luiz Carlos Lacerda:
Feliz como um aprendiz.

Les langues comme facteur d´identité nationale.

Je me demande comment vous, les Corses, envisagez la question français versus corse, que ça soit dans la situation actuelle ou si Pascal Paoli aurait réussi à instaurer un pays indépendant. Parce que j´imagine que les Corses qui ne parlent... pas français (je crois que ça n´existe pas) ou qui ne parlerait pas français pourrait se débrouiller dans un pays de langue française, comme le vôtre, je veut dire la France? Ce cerait en situation bien pire que la situation du Brésilien encouragé à dire "Nós pega os pexe". Dans le cas où Paoli aurait vaincu, comment serait la situation de Corse,au point de vu linguistique? Le portugais est la troisième langue la plus parlée du monde occidental et la cinquième du monde entier, à cause du Brésil, nous sommes 200 millions. Le Portugal n´a que 10 millions d´habitants, moins que la ville de Rio et son aglommration´. Ceci a fait dire à José Saramago, prix Nobel portugais de littérature, que si ce n´était pas le Brésil, il n´est pas sûr que le portugais existerait encore comme langue. Du moins il ne croirait pas au futur du portugais, puisque c´est au Brésil que la langue bouge. Ne croyez-vous pas que le corse serait englouti par le florentin, comme le Portugal par le Castillan? D´ailleurs, est-ce que la Corse ne serait pas unifiée politiquement au reste de l´Italie, au moment de l´unification italienne?Ver mais
há 16 horas · CurtirCurtir (desfazer)

Simonetti Dolovici Marie-Paule ok..par quel bout le prendre...
há 16 horas · CurtirCurtir (desfazer)

Simonetti Dolovici Marie-Paule
Commençons par le début...Le corse était une langue...orale et non écrite du temps de Paoli. L'élite (ceux qui avait reçu une éducation) parlaient et écrivaient l'Italien. Un peu comme avec le Français aujourd'hui. Je pense que beaucoup de ...Corses de l'époque devaient plus ou moins se débrouiller en Italien (avec plus ou moins de bonheur) comme il y a 100 ans avec le Français. l'énorme différence c'est l'éducation et la multiplicité des écoles. Au moment ou Paoli prend le pouvoir...c'était loin d'être le cas. Il n'a pas eu le temps de mettre en place une structure complète (les femmes étant laissées à l'abandon) et surtout cette éducation n'a pas eu la possibilité de faire effet. C'est avec Ferry (comme dans toute la France) que les hussards de la république ont pu accomplir des miracles...et tuer toute les spécificités langagières du pays. Le Corse devenant la langue des incultes et de moins en moins parlée et refusée par l'élite..même si au fond, au sein du noyau familial celle ci continuait à être employée.Aujourd'hui...c'est étrange et je le ressens ainsi, je me trompe probablement, le Corse devient la langue d'une certaine catégorie de population (a plus cultivée) et est le panache d'une certaine élite. Je me sens sur le bord de la route, un peu comme vos élèves des classes défavorisées. j'ai honte de dire cela car chez nous elle n'est pas le reflet d'un niveau de richesse matérielle, mais d'une richesse intellectuelle .. Monsieur Fusina, vous pouvez me contredire. Ce n'est qu'un sentiment et pas un fait prouvé. Quant à savoir ce que serait devenu la Corse si elle n'avait point été Française...Il faudrait écrire une uchronie...Garibaldi nous aurait-il lié à l'Italie? Et avant, quelle puissance nous aurait pris sous son aile? Les Anglais? Un autre Gibraltar? Ou bien sous le protectorat du Vatican? Qui sait.... De toute manière nous aurions continué à écrire et à parler Italien. Peut-être que le Corse aurait suivi la même voie qu'aujourd'hui en devenant une langue écrite dont vous usez avec talent Monsieur Fusina...Ver mais
há 16 horas · CurtirCurtir (desfazer)

Luiz Fernando Gaffrée Thompson
Oui, Jacques parle qu´il y a des régistres de langue différents qui stigmatisent socialement et économiquement le locuteur francophone, je le crois bien. Mais certaiment ça doit empêcher la mobilité sociale autant que que ce fait mène à l...a discrimination et handicap social et écoimique au Brésil. Au Brésil nous avons quelque chose qui ressemblerait à la situation des langues régionales en France: les langues indigènes. Les indiens refusent la tutelle de l´etat pour garder leur langue tribale et s´aculturent volontiers et parlent portugais, parce qu´ils ne veulent pas être éloignés de la civilisation moderne, ils ne veulent pas rester dans leur réserves et encore moins`être obligès à restés des exemplaires d´un musée lingusitque et culturel, des fossiles antropologiques. La même chose se passe avec ceux qui ont des origines européennes proches qui ne sont portugaises, dont je suis un exemple. On veut s´intégrer et être fier d´être Brésilien, en parlant le portugais, une des marques de l´indentité brésilienne. Personellement, moi je porte un nom français et l´´ autre anglais, parce que dans notre culture lusophone on porte le nom de la mère (dans mon Gaffrée) et après celui du père (dans mon cas Thompson). Mais mes origines françaises sont très lointaines le nom est resté á cause de la lignée masculine qui est venue jusq´`a ma mére, Gaffrée donc étai le nom de mon grand-père maternel. D´autre part, mon grand-père paternel était anglais et mon mon père citoyen britanique. Moi, je me débrouille mal en anglais, ainsi que mon père d´ailleurs, et j´ai choisi comme langue étrangère le français, comme mon père aussi, d´ailleurs.Ver mais
há 15 horas · CurtirCurtir (desfazer)

Luiz Fernando Gaffrée Thompson Excuses, mais je n´ai révisé mon texte.
há 15 horas · CurtirCurtir (desfazer)

Luiz Fernando Gaffrée Thompson mais je n´ai pas révisé...
há 15 horas · CurtirCurtir (desfazer)

Luiz Fernando Gaffrée Thompson
De toute façon, vous allez m´excusez, mais la pratique de la langue corse me semble du snobismoe, comme pratiquer le français à l´étranger, comme je fais, dans un monde anglophone. Quioque le le français soit beaucoup plus utile dans le mo...nde que le corse. Pendant un voyage que j´ai fait en Corse, j´ai pris un car Porto-Vecchio-Bonifacio e aprés Ajaccio. J´ai discuté avec le chauffeur et je lui ai demander s´il savait parler corse il a dit que oui. Je lui ai demander s´il parlait corse avec sa fille petite et à lui de me répondre: Il faudra qu´elle gagne sa vie Monsieur et à quoi ça ser le corse - c´est cpmme nos indiens. Alors là c´est très personnel, mais pour moi le charme de la Corse est justement d´être française, tout en ayant des nuances italiennes.Ver mais
há 15 horas · CurtirCurtir (desfazer)

Simonetti Dolovici Marie-Paule
AHHHHHHH! Non. Parler très tôt deux langues permet d'habituer le cerveau a une gymnastique qui lui permettra par la suite d'en apprendre facilement d'autres. Déjà votre chauffeur de car se trompe. Ensuite l'enrichissement intellectuel est ...certain. Notre langue (mais c'est moi qui vous dit cela, moi qui dans ma détresse la parle si peu...) est riche très riche. Un vocabulaire variées et imagées où les métaphores abondent. Monsieur Fusina sera plus à même de vous l'expliquer. c'est une langue faite pour les poètes. Elle est mélodieuse douce et chaude. Oui j'aime ma langue alors que je ne la parle pas. Et savez vous le plus extraordinaire? Elle est vivante!!! Elle varie selon qu'au aille au sud ou au nord à l'est ou à l'ouest. des expressions sont courantes dans une vallée, absente ailleurs...Les Corses chantent. Leur langue était et reste le véhicule de leurs émotions, que ce soit le rire ou les larmes. Savez vous, que natuerellemnt, nous organisions (et oraganisons encore aujourd'hui...) des joute verbales, en vers ? Où l'humour était la principale arme? non...Ce n'est pas du snobisme;..sinon je ne souffrirais pas autant de ne pas la parler.Ver mais
há 15 horas · CurtirCurtir (desfazer)

Jacques Fusina
Belle ode au corse, sympathique et sincère; il reste que c'est une langue qu'on peut apprendre à parler, à lire et à écrire (des étrangers y arrivent parfaitement : je connais au moinsi deux ou trois exemples remarquables de ce point de vue...). Il ne faut en tout cas avoir aucun complexe de ne pas dominer tout à fait cette expression identitaire. Nous utilisons tous fort bien le français comme langue véhiculaire aussi et si nous avons une richesse sûre c'est bien notre bilinguisme, réel ou tout au moins potentiel. Quant à l'uchronie historique évoquée on peut en effet imaginer beaucoup de choses à ce propos et pourquoi pas en faire une fable ou un roman identitaire? L'important reste pourtant notre avenir commun réel, aussi prospère et heureux qu'il soit possible de le construire, n'est-ce pas? JFVer mais
há 14 horas · CurtirCurtir (desfazer)

Luiz Fernando Gaffrée Thompson
Je vous ai bien provoqué et vous m´avez bien vaincu par deux aurguments: la gymnastique intelecetuelle et ...la poésie...des gens qui sont capables d´cecrire de tels textes en français doivent vraiment avoir une tête formée pour la poésie1 ... Ou serait-ce le français qui mène à la poésie? ou les deux? De ma part, cette discussion m´a servi pour que je justifie mon choix: mieux vaut parler français et avoir contact avec des gens comme vous et avec toute la littérature française que de parler l´utile anglais et de ne pas avoir cette oppotunité...vous m´avez découpablilisé. Comme dit M, Fusina, les Corse sont bilingues, dans deux langues snobs et poétiques! C´est par là même qu´elles sont utiles et nécessaires! Maintenant j´ai envie d´apprendre le corse!!! Que de beaux textes j´ai arraché reien que pour moi de vous deux!!!Qu´est-ce que ça me fait plaisir de pourvoir m´exprimer en français!!! Rien que le fait de le faire c´esta déjà du plisir esthetique!!! Si j´etais capable de m´exprimer en corse alors, ce serai le bouquet! La fille de mon chauffeur a perdu la chance d´être doublement comblée!!!

terça-feira, 24 de maio de 2011

sostén

Al entierro de la piel
Asisten símbolos
Sujetan poros
Como si fueran manos
Huyendo de los signos
Sostienen lo que Es

Permeable.

Alejandra Alma


Ao enterro dos símbolos
assistem as mãos que os estrangulam
os poros que os inundam

e a pele que os beatifica.

Luiz Fernando Gaffrée Thompson


me haces asistir al entierro de la piel Penetrable,
la purgación viaja por espacios vacíos.
Imágenes sostenidas; ...
presionadas gotean, sudan, chorrean…

signadas por un destino.

Cris Gimenez

segunda-feira, 23 de maio de 2011

"Nós pega os pexe." III, en français. "T´as qu´à pêcher, toi!"

"T´as qu`à pêcher, toi" constitue un essaie de traduction, je ne sais pas si très réussie, d´une formulation en portugais de la langue orale, avec des fautes de syntaxe et de grammaire et qui caractérise des classes sociales moins favorisées socialement et économiquement. Cette phrase est un exemple des formulations acceptables parues dans un livre pour les écoliers de l´enseigement primaire public, ce livre étant sous le patronnage du Ministère de l´Education.


Lettre ouverte à Luciana Gaffrée.

Je ne crois pas que ce manuel d´enseignement soit déjà un usage et je ne sais pas non plus s´il le sera un jour, étant donné toutes les réactions négatives portées à cette publication. Je viens de savoir que la chambre des députés de l´Etat de Rio de Janeiro vient de porter plainte en justice contre la malversion des biens plublics fédéraux à l´égard de cette affaire. De toute façon, le Ministère de l´Education dit que la responsbilité de ce qui est écrit revient au professeur auteur du livre et que cette dame a déjà rendu l´ouvrage, reçu son paiement et que l´affaire est conclue. Si tu veux trouver ce livre, cousine, tu dois aller à une représentation du Ministère de l´Education ou à une école publique fédérale. Ceci, évidemment, si les directeurs d´école publique ne refusent pas de l´utiliser (remarque: au Brésil, les classes les plus favorisées envoient leurs enfants dans des écoles privées très chères et de bonne qualité et aux enfants des pauvres il ne reste que d´aller dans les écoles publiques, la plupart du temps, minables). Ce manuel, qui est fait pour les pauvres, va les mener à garder leur situation sociale, une fois qu´ évidemment les écoles privées continueront à utiliser d´autres matériels pégagogiques. Ces enfants de l´élite parlent déjà ce qu´ils écoutent à la maison, le portugais correct, standart, et que les instituteurs doivent renforcer et enrichir en salle de classe, tandis que les enfants des pauvres seront encouragés à garder leurs formulations non acceptées par la société bourgeoise qui est celle qui tient les cordons du pouvoir et de la bourse.

Non, la grammaire n´est pas un instrument de pouvoir. La grammaire est la compréhension de la structure des langues, comme les fondations d´un bâtiment. Il y la même la théorie de la grammaire générative, selon laquelle la structure grammaticale vient imprégnée dans les méandres du cerveau humain á la naissance du bébé. Elle n´est pas artificelle, elle est naturelle. Maintenir la bonne et dûe forme grammaticale, décider de ce qui est faux ou correct, cela, oui, est un instrument de pouvoir. C´est la prérogative qu´a le Brésil dans le monde lusophone (les pays qui parlent portugais): le Brésil décide comment les choses doivent être, le Portugal s´arrange, tant bien que mal, pour se mettre d´accord et les pays africains et asiatique s´y soummettent. D´ailleurs, c´est la raison par laquelle je trouve redondante l´expression "portugais brésilien", puisque le portugais est brésilien, nous sommes maintenant les maîtres de la langue.

Par ailleurs, puisqu´on parle de pouvoir, revenons a ce qui a déjà été dit: enseigner aux classes sociales moins favorisées que "nós pega os pexe" est acceptable, c´est donc les condamner à rester dans leur statut quo, stigmatisés par leur discours, aussitôt qu´ils ouvrent la bouche, destinés à l´échec social/professionnel. N´importe quel théoricien de l´analyse du discours te dira cela. Bises.

Luiz Fernando Gaffrée Thompson.

domingo, 22 de maio de 2011

"Nós pega os pexe" II, carta aberta endereçada a Luciana Gaffrée.

Creio que ainda não está circulando e não sei se o será com a a saraivada de criticas. De qualquer forma, como o MEC diz que ela é da responsabilidade da professora que escreveu e que lava as mãos, além de já ter pago a ela a soma de dinheiro do contrato e o contrato ter acabado, acredito que numa representação do MEC ou em alguma escola pública vc poderá encontrá-la. Isso se os diretores de escola não se negarem a usá-la. Essa tal cartilha, que é para os pobres,fará é que as classes sociais já fiquem discriminadas pelo discurso. Quem diz "nós pega os peixe" vai continuar falando assim, no seu português coloquial, enquanto que as classes superiores, como a nossa, continuarão a dizer "nós pegamos os peixes", que é o que aprendemos em casa e o que as cartilhas das escolas particulares admitiem. Se uma criança de classa média brasileira fala "nós pega os peixe"...não ele en fala isso porque ele não escuta isso em casa ou de seus amiguinhos. A gramática náo é um instrumento de poder. A gramática é a compreensão da estrutura das línguas, como se fosse os alicerces de um edifício. Há mesmo a gramática gerativa, segundo a qual a estrutura gramatical az parte intríseca do cérebro do ser humano - ela não é artificial, é matural! Manter a boa forma gramatical, decidir o que está certo ou não, depende do poder sim! como por exemplo o poder que o Brasil exerce sobre os países lusófonos, onde a unidade da língua depende do que o Brasil decide e Portugal aceita (e os países africanos se submetem!), alías por isso acho ma bobagem falar em portugês brasileiro, pois o português é brasileiro! Os outros aceitam as nossas imposições, inclusive Portugal. A gramática também é uma ferramenta muito útil para se entender o discurso e construí-lo bem, para que possamos nos comunicar com eficácia. Política é sobretudo dizer para as classes menos favorecidas que "nós pega os peixe" é aceitável! Dessa forma as clases mais cultas mantêm o seu domínio social, através de "nós pegamos os peixes", pois quem diz "nós pega os peixe está estigmatizado já no seu discurso, quando abre a boca, está fadado ao insucessoo social/profissional. Qualquer teórico da análise do discurso cansa de dizer isso. Beijos.




Luiz Fernando Gaffrée Thompson

sábado, 21 de maio de 2011

Nós pega os peixe.

Cumé? Lá nu Ixpritu Santu eu lavrava terra
Não, Sinhô, sei fazê farofa, não
P´ra modi di comê, nóx fazia pirão dji pexe
Água, farinha dji mandjioca i pexe
C´ux menínu pegava no riu, p´ra nóx cumê

Eu trabaiava u café
Sô muié de home trabaiadô, na inxada
Êli passava u djia na roça, preparava a lavora
Eu prantava ux pé de café, ax semêntji

Quandu tava madura, a semeadura, nóx culia
Um trabaaaiu, sô!!!
Ux gaiu dux pé dji café coltava nóx tudu
Um calô ririririri!!!!

Sei não, sei fazê pirê não, sinhô, quê ìssu?
Nóx pegava banana prá comê cu pirão
Arrox? não! feijão? não! era pru patrão vendê.

Cabô tudu, agora só cana!
Colta, colta, colta, a gentji fica todu coltádu
Guentu maix não, tò veia!
Meu hômi? sumiu! riririririri

Queria trabaiiá em casa dji famiia
Póssu varrê, lavá u terreru, cuidá dax galinha

E drumi cum ux fiiu du sinhô
Insiná muita coisa!
Tãão grandji! Catorze, quinzi ânu!

Precisa de muiié, qui nem eu!!!

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

terça-feira, 17 de maio de 2011

Itinerari/Itinéraires

Às vezes nos cansamos de nós mesmos

Eu intenciono, chego a cobiçar, ponho força

Auguro, trasmutazioni, vibrazion

Em movimentos internos anti horários

molti piatti e bicchieri rotti

Cozinho minha alma com muitos temperos

cucchiaio di legno e cuocere a fuoco lento

e assim nasce a conexão

tra due Itinerari

É o sinal do trem


Treno di segnale



de Luciana Gaffrée




O corpo também cansa

ça c´est la charge de l´espérance

dói nos ossos e nos músculos

c´ est le poids absurde des coups

golpes, lambadas impetrados pela vida

Il faut voler, s´évader, avec le corps et l´âme

deixar a fantasia penetrar

d´abord... par la tête

em seguida descer aos membros

et après prendre tout le corps

et danser, s´exalter

mergulhar nos sonhos impossíveis

deixá-los dominar-nos

En extase!


de Luiz Fernando Gaffrée Thomspon

sábado, 14 de maio de 2011

Pascal Paoli sous le regard d´un Brésilien.

Réponse à Marie-Paule Simonetti Dolovici
Votre description est très attirante et Paoli devrait avoir beaucoup de charisme, d´après ce que vous dites, sans compter ses peripéties politiques et guerrières qui font remarquer son esprit de justice, d´indépendance et de respect pour son île, Je comprends qu´ il ait une cohorte d´admirateurs, surtout parce que, d´après ce que je sais, c´est lui qui a réussi à instituer presque une Corse indépendante et basée sur des principes démocratiques. Ce que je peux en dire par raport au culte de Paoli, c´est qu´il est très valabes en tant que culte! Mais c´est du passé! Quand on vit dans un pays nouveau, comme le mien, et qui a un passé (et même encore un présent) de sousdéveloppement, on apprend à ne pas regretter le passé et de ne considérer que l´avenir. Le passé est passé - certes il faut le considérer comme des leçons pour savoir comment agir - et la réalité est là, telle qu´elle est! Il faut donc penser au "dorénavant" avec ce que l´on est et ce qu´on a et non pas avec ce qu´on aurait pu avoir ou être. Le passé sert comme leçon? Oui! Et c´est tout! Il faut miser sur l´avenir et compter sur ce qu´on a et comment on est maintenant et s´assumer tel quel si l´on veut avancer, que cela soit dans n´importe quel domaine. Le regret et la nostalgie ne mènent qu`à regarder en arrière et à ne pas voir ce qui se présente devant nous.

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson.

quarta-feira, 11 de maio de 2011

Colomba, Barthes et la sémiologie*

C´est très intéressant tout ce que je viens de lire: Colomba jugée en contexte national, par une Corse, qui a vécu tous ces événements radicaux passés dans l`île, dont je n´ai participé que comme spectateur lointain, même si j´étais sur place. Je ne suis pas Corse, de famille corse non plus! Et je ne dois pas me mêler de ce qui ne me ragarde pas. En plus, je ne suis même pas Français, ni Européen, je suis Brésilien. Et l´analyse que j´apporte est le résultat d´une recherche académique que j´ai faite avec l´aide d´élèves adultes, des professionnels, des cadres supérieurs, et des étudians universitaires de Rio de Janeiro. Donc, la vision est venue d´hors contexte culurel de l´emplacement de l´action de la nouvelle. L´étude a été faite sur une oeuvre de fiction dépouvue des ingérances du contexte réel de crétaion . Mes élèves étaient complètement libérés d´ à prioris, puisqu´ils savaient vaguement que la Corse existait, ils soupçonnaient qu´elle était française et c´est tout (il y la carte de France sur les murs des salles de classe de l´AF!). Colomba, Mérimée, vendetta corse...pour eux c´était du nouveau. Il ont lu l´oeuvre, comme préconisait Barthes, comme un être en soi, un monde parallèle, de la fiction pure, en somme, après que la mort de l´auteur a été décrétée. Et moi aussi, d´ailleurs, j´ai beau m´intéresser et essayer de comprendre la Corse, j´ai toujours une vision faussée par des études française très poussées, faites par un Brésilien (moi), né et élevé à Rio, qui a reçu toute la charge culturelle de mes concitoyens de classe moyenne cultivée. Donc, Colomba a été vue comme un icône, un symbole - de force - pour cette époque de soummission féminine qui était le XIXe, sans qu´on soit, nous Brésiliens, dans notre lecture, entrés dans les détails authentiques - ou pas - de l´intrigue. C´était un mythe, comme une Jocaste ou Phèdre.
Ce personnage est une sémence (d´où vient le terme sémiologie, d´ailleurs), donc un symbole, qui a germé dans un milieu où la femme ne pouvait pas s´exprimer, et cela dans presque tout le monde, sauf par l´intermédiaire du masculin - sous la protection ou l´apparence d´un homme: que cela soit Georges Sand ou Anita Garibaldi (femme brésilienne de Garibaldi, qui, comme plaisanterie, était connue comme "l´homme le plus vaillant de Santa Catarina" (sa région brésilienne d´origine), puisqu´elle a lutté à côté de son mari en Italie.
Colomba, je regrette, ne peut pas être tuée, parce que ce n´est qu´un fantasme - d´aileurs bien frappé par Mérimée - qui hante l´inconscient collectif du peuple corse, de même que le fantasme du père ne peut pas être tué: ces libérations ne sont que des désirs inassouvis, hélas!

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson


* Quand je parle de sémiologie, je veut renforcer que Colomba est un mythe, un personnage, donc un "signe". Cependant, je viens d´apprendre que "signe" et "semence" n´ont pas la même origine éthymologique, par conséquent mon affirmation sur l´origine des deux mots est fausse et mon jeu de mots ne marche pas. Je m´excuse.

terça-feira, 10 de maio de 2011

De la miel

Como un repliegue de las manos
A la vuelta de los dedos
Se ahuecan palmas
Horadando el silencio

De la miel

Bebida en surcos
De temblor
Se desdibuja la piel
De las palabras

de Alejandra Alma


la piel que reviste la piedra
la piedra que reviste al hombre
el hombre que reviste el sueño
el sueño que liba la miel
la miel que se eterniza en el dulzor...
el dulzor que habita solo en la piel.

de Peperino Pomolo


O mel roça os dedos da cana
escorre pelas varas e pelas folhas com o açúcar
Misturam-se

Caem em borbulhas sobre o solo fértil
Penetram a Terra

Das árvores bêbadas pendem,
Esborracham-se no chão os frutos maduros

manjares e ambrosias
papos de anjo e barrigas de freira
pastéis de Santa Clara e mães bentas
pés de moleque e babas de moça
olhos de sogra e beijinhos de coco.

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

Filigrana

los primeros golpes son hermosos
dejan marcas que recuerdan
más tarde la ausencia es placer

un sueño hecho de sombras
un alebrij hecho de estambres
extraños tormentos
de basiliscos errantes
recubierta de fino llanto
la hoz siega
y derrama mi sangre
Ana, desliza su mano
al desposeído brocal
de piel tersa
suave
vaginal.

de Julio Pereira


Rubro é teu sangue
morno o escorrer dos fluidos
frios os sonhos não sonhados

Os tormentos estão sempre à espreita
o cotidiano flui...flui
os prazeres são golpes raros e doloridos

Filigranas, escalas e matizes

Arte.

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

Encore Lacan, Sylvie et Colomba!

Je trouve l´approche lacanienne sur rôle de la femme très à propos pour les oeuvres que j´ai étudiées pour mon mastère t mon doctorat: "La fiera" Marie Susini) et "Colomba et son frère" (Prosper Mérimée). La femme, c´est le sang, la terre, la nature, le refus des limites jusqu´à ce que l´homme, le maître des lois, des lieux et des règles arrive.D´une part nous avons une Colomba, qui est chez elle et qui impose la loi de son ventre et de ses racines à un Orso soummis, représentant de l´armée nationale, de la civilisation française, de l`Etat, le représentant de la loi officille. Cette loi est envoyée sur les roses (ou plutôt sur le maquis). Colomba, bien plantée sur sa Corse natale remporte les gloires sur ce frère maniéré, affaibli et dejà étranger. D´autre part, nous voyons la pauvre Sylvie, déracinée, comme um pommier planté dans un jardin de figues de barbarie, qui périt! Sylvie, dont même le prénom fait penser à la fraîcheur du vent dans les arbres périt. Sa belle-mère, Barbara ("la barbare")est sèche, dure et méchante, como son surnom l´indique: "la Spina" ("épine"). Elle vainct, comme Colomba, en imposant sa loi du sang, des entrailles, des racines et de la nature locale. Matteo, le mari de Sylvie, l´homme qui a vécu sur le Continent et qui devrait représenter la loi du père, et racommoder les choses n´est qu´une faible interface qui finalement est percée par l´épine du cactus qui atteint, de l´autre côté, en plein coeur la fleur de pommier fanée.

de Luiz Fenando Gaffrée Thompson

Colomba, Sylvie, la Spina, Orso et Matteo sous l´oeil critique de Lacan

Je synthétise le commentaire de fond lacanien que je viens de poster sur "La Fiera" et "Colomba et son frère": femme, la mère = terre, nature, sang, sentiments/homme, le père=la loi, la civilisation, l´instruction, la castration...chez Susini: femme, la mère = 1.Sylvie = nature normande déracinée flétrie; 2.= Barbara (la Spina), nature corse gardienne des racines, de la tradition, barbare farouche, armée par ses épines; homme, le pére = Matteo, venu du Continent, interface impuissante de la loi contre les forces de la nature: Barbara et Sylvie...chez Mérimée: femme, la mère = Colomba, tout à fait comme Barbara; homme, le père = Orso, guère différent de Matteo, mais plus ancré dans le Continent, ne doit pas lutter contre deux forces da la nature, mais contre une seule qui en vaut deux: Colomba!

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson
10 mai 2011 15:48

segunda-feira, 9 de maio de 2011

Paris

Paris ne rit pas
Quand Paris rit
C´est le fou rire
Ou un sourire narquois
lololololololololololololololol

La Seine ne coule pas
Si! elle coule!
Comme une couleuvre
Couleur de sang
aïaïaïaïaïaïaïaïaïaïaïaïaïaïaïaïaïaï

Notre-Dame n´est pas à nous
Notre Vierge est abusée
par des millions de touristes,
par les regards du voyeurisme

L´effet de le Tour Eiffel
C´est l´effet d´un tour de France
vers le ciel
Symbole phalique païen

hahahahahahahahahahah

Le Sacré-Coeur,enceint
D´Eiffel
Va donner à Paris
le sang de son sein,
pour que la Seine coule
e fasse rire,
par mégarde, les Parisiens

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

sexta-feira, 6 de maio de 2011

Côté court

Corte porte la courronne

Bastia le port romantique

Ajaccio les souvenirs impériaux

Et Porto-Vecchio a Renée Genot


La Citadelle est la couronne de la Corse, à Corte

Sur les quais de Bastia, le coeur bat plus fort

Aux palais d´Ajaccio il y a les joyaux de Napoléon

Et a Porto-Vecchio la douceur de Renée Genot


L´académie et les traditions enrichissent Corte

A Bastia, c´est le quotidien

A Ajaccio on perd le souffle

Et à Porto-Vecchio, il y a monts et marées


Côté court, vue sur la mer, châteaux et sympathie



de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

quinta-feira, 5 de maio de 2011

Adolescence/Adolescência



Adolescence
.....................................................................................................................................................................
Je sentais le nez bâclé
j´étais enrhumé
J´étais enfiévré
enfoiré, je somnolais
............................................................................................................................
C´etait tôt le matin
l´envie c´était de ne pas me réveiller
Il fallait partir, prendre le bus
mais je voulais fuir, ne pas aller étudier
...............................................................................................................................
J´aimais les papillons au clair de lune des soirées
les après-midis chauds et moites où je jouissais
les maitins fautifs de l´école buissonière
...............................................................................................................................
Les papillons se sont éteints
les après-midis ne sont que tièdes
et les matins j´ecris ces textes bêtes!
................................................................................................................................
de Luiz Fernando Gaffrée Thompson
...........................................................................................................................................................................

Adolescência
...........................................................................................................................................................................
Eu sentia o nariz entupido
acho que estava resfriado
estava febril
de ressaca! me sentia culpado
...................................................................................................................................
Era de manhã cedo, banho frio salutar
A vontade era de não acordar
Mas tinha que ir, pegar o ônibus
O que eu queria era fugir, passear
...................................................................................................................................
Eu adorava as mariposas notrurnas ao luar
as tardes quentes e húmidas me faziam gozar
pela manhã era o pecado das aulas cabuladas
.....................................................................................................................................
Borboletas e mariposas já não voam mais
As tarde agora são mornas, insípidas
E pela manhá escrevo essas trovinhas safadas.
.....................................................................................................................................
de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

terça-feira, 3 de maio de 2011

Susini x Mérimée; Sylvie ("La Fiera")x Colomba, par Luiz Gaffrée, Charles Susini et Françoise Derré .

Marie Susini nous présente une Corse de la moitié du XXe siècle, mesquine et provinciale, qui ne voit de salut pour sa population qu´a l´exil volontaire. Le personnage central, la victime, celle qui survit à tous par sa mort et par sa faiblesse est une Normande, Sylvie, qui représente les moeurs et le monde du Continent. Tandis que Mérimée situe l´action de sa nouvelle au milieu du IXe siècle, dans une Corse que se francise et qui représente encore l´exotisme de l´outre-mer "italien" pour les Pinzutti, tous les personnages principaux de l´auteur parisien viennent de Paris ou de Londres, exception faite à l´héroïne, Colomba, aussi attachée à sa Corse natale que l´héroïne de Susini à sa Normandie. Les personnages de Mérimée, quoique façonnés comme des "sauvages" italinisants, sont fiers et forts, au contraire de ceux que viennent de Paris ou de Londres, des gentilhommes et des mariechantals gâtées. La Corse de Susini est un pays arriéré qui se situe au bout de France et qui ne suit pas le progrès de l´Europe, par contre celle de Mérimée est une île romantique et exotique où les grands sentiments peuvent encore avoir lieu.

Sylvie meurt en Corse, tel un bouc émissaire, un Jésus Christ en jupe, c´est la "donzelle" sacrifiée, qui exhausse les voeux de la communauté du village corse de se voir débarassée de cette intruse, qu´ils ne comprennent pas et qui est venue, par effet de comparaison, faire réhausser la méchanceté et le monde borné d´un village dans une campagne bùlante, éloignée et entourée par la mer. Colomba, amazone guerrière, vainct le combat contre l´invasion culturelle de son frère et de ses amis anglais. par l´astuce et l´intelligence, par son identité nationale insdestructible. Elle part de Corse, vengée, victorieuse, radieuse, pour mener une vie de donzelle raffinée en Italie.

Marie Susini était Corse et Sylvie, son héroïne, venait du Continent. Prosper Mérimée venait du Continent et son héroïne, Colomba, était Corse. Il y a toujours une force qui nous pousse á idéaliser l´autre, à valoriser le dépaysement, parce que notre réalité, on la connaît trop bien, avec tous les maux infimes ou importants qui jalonnent la vie réelle.


de Luiz Fernando Gaffrée Thompson


"Très intéressante votre présentation comparative entre deux auteurs situant leur roman dans le même cadre géographique de la Corse à des époques très différentes. Malgré l'écart temporel, on lit en effet dans les deux oeuvres une même approche tourmentée de l'île vécue comme une terre de survivance de pratiques et de sentiments qui font son exception. "La renfermée, la Corse", écrivait Marie Susini de la terre où elle repose pour toujours : elle est sans doute aussi la "renfermante", un tabernacle, souvent jusqu'à l'absurde, de valeurs à elle parvenue en droite ligne de l'Antiquité : honneur du clan, justice personnelle, respect des siens, fidélité à la parole donnée, hospitalité ... Face à l'âpreté de la vie qu'engendre le respect de telles valeurs et à l’ingratitude de sa terre, il y a toujours un ailleurs ressenti comme prometteur, un continent moderne où s'exiler. Un continent d'exil français après avoir été italien, voire d'Afrique du Nord. Un endroit de vie plus facile, où la parole et l'usage se délient de l'exigence insulaire. Un endroit aux frontières plus floues, mais aussi, et par opposition, un endroit ressenti comme un lieu où la nature profonde de l'être corse se corrompt et se perd définitivement dans une masse moderne. C'est la conscience de cet abandon, c'est l'opposition entre l'accès à la modernité et le respect de sa propre identité, c'est ce dilemme exagéré entre l'adaptation et la trahison, et les situations qui en découlent, que mettent à mon avis en scène les deux ouvrages."


de Charles Susini


Ta conclusion est frappée au coin du bon sens... l'attrait de l'exotisme est lié à une projection de nos frustrations et de nos aspirations sur l'Autre, constitué en Négatif de tout ce que l'on rejette chez soi...


de Françoise Derré.

segunda-feira, 2 de maio de 2011

Andrò a piedi



Andrò a piedi

piede umano

la mia dimensione

i piedi per terra

Passi calpestat

strada profumata

i miei piedi sull'erbe


Orme sulla creta umida

Ora, i paesaggi, l'amore

de Luciana Gaffrée





Riprendere la settimana
Ogni giorno una giornata
Matine, pemmerigi e sere pieni d´erbe longue
Anche di fiori e di sole e di luna
Mà no c´è nessuno! No c´è l´amore umano!

Però se ne me frega niente!

Ho tutto l´universo a miei piedi...

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

domingo, 1 de maio de 2011

30.IV

No era incongruencia
Es espiral

Apenas mariposas
en vuelo curvo
danzando con la vida
soñándose fugar
la iteración de marzo
el doce de la anoxia
la luz de abril a tientas
la brisa siempre a metros
sobre el cemento

de Alejandra Alma



Entre mi mano y mi mano,su cara reticulada.
El aleteo de aliterados suspiros,(o consonantes gruñidos)a su vuelo...
Deshaciendo la gravedad,
Callando en minúsculas caricias,
Inmensamente perceptibles.
La olarasca apilada, tras aquel café,
desconfianza ,gaseosa, y muchas silabas

su absoluta impermanencia.
Quedan los sueños, en que todo crecía concéntrico
Y pertinazLa vida subida del estomago, al mando de la piel.
Baten ramas la gota fría, que allí anochece.
Tras la ventana,
Mieles de formas se mezclan en un solo otoño

de Peperino Pomolo.



Las hojas rojas se quedán sobre el jardin
As folhas roxas quedam no jardim
los vientos están más frío
os ventos estão menos abrazadores
es la melancolía de outoño, prenuncio de lo invierno
é a parcimônia do outono, quente como o inverno!

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson.
há 8 horas