A minha vida imita a minha arte

Espero que gostem
das nossas imitações
colocadas em palavras
virgulando, reticenciando
Nossos mergulhos
Nessa loucura chamada
Pensamento

Luciana Gaffrée

quarta-feira, 29 de junho de 2011

27.6

Fermentan

las voces y las horas

renglones incompletos

siempre

se alargan en un trino

y creen hasta el cielo

se pierden en la luna

clara

Entonces

el cuerpo de la tierra

gravita en las defensas

bajan

las voces

y las horas

fermentan...

alma







Fermentan en el aura de mil lunas/

que te esperan desveladas/

en la cuna del tiempo/

en el texto infinto del encuentro /

que se desangra incompleto/

en la vida, en las vidas, en los días preñados de a-dioses

Ricardo Luis Plaul






fermentan siempre, las voces,

entonces bajan y se posan....

Pescado Rabioso





La vida sin oxigenarse

encontró un camino.

Desesperada proliferando,

revoloteó...

Fue la luna, el sol,

el aire y el amor.

Conjugando armonía,

limitaron la fermentación…

Cris Gimenez



Fermentan...
movimiento,cambio,transformación.
Se gesta algo en un movimiento de adentro hacia afuera.
Fermento que se mece,bambolea.

Silvia Satri


As bolhas explodem
é o efeito do fermento
luas e sóis se fodem
produto da inseminação

Giram, giram, giram
estrelas e satélites buscam-se
querem tombar
bêbados e se enfeitiçar

A fermentação escorre
o buraco negro a acolhe
sabuja-se com seu sabor

O universo está límpido
estrelas, planetas e satélites em rotação
em meio ao nada,agora ascépticos


Luiz Fernando Gaffrée Thomspon.

sábado, 25 de junho de 2011

ejecución

Réquiem
tarde gris
inspiro
espiro
sobre mis pasos descanso
me detengo
contemplo
ausente
mi cuerpo
la venda
el muro
el cuerpo
he de hacerlo
inspiro
espiro
sin ir
voy
dicen:
silencio.

de Julio Pereira


Inspiro teus poemas
aspiro teu cheiro de suor
respiro e aspiro, ritmo!
para poder compassar os meus passos
espirro sangue de meus pés descalços
asperjo cheiro de rosa nos teus pelos

Revolução!

O sangue tinge as rosas
o suor dilacera teus poemas
só os passos compassados passam pesados.


de Luiz Fernando Gaffrée Thompson.

Ecrire en langue régionale, le cas corse.

Je vais vous dire quelque chose qui ne va peut-être pas vous plaire: heureusement que votre ouvrage est en français! Ça donnerait du cachet et de la vraissemblance s´il était écrit en corse-italien, mais il atteindrait quel public? Quelques affortunés qui parlent ces deux langues? Moi, honnêtement je le laisserais tomber, vu que le corse (et actuellement même italien) me fatigue trop. Votre moyen d´expression, votre langue maternelle, que vous le vouliez ou pas c´est le français. Un autre aspect: mon blog, au début, il n´était écrit qu´en portugais et en espagnol, parce que ma cousine, Luciana, qui tient le blog avec moi, Brésilienne, habite en Uruguay et vit en espagnol. Eh bien on avait un certain nombre de lecteurs, surtout en Amérique Latine et en Péninsule Ibérique. Il faut dire que ces deux langues sont la deuxième et la troisième langues les plus parlées en Occident, avec beaucoup plus d´usagers que le français. Et bien, à partir du moment où j´ai commencé à écrire en français le nombre de lecteurs de notre blog a explosé. Le français est une langue de prestige et qui a une tradition dans le monde entier qu´on ne peut pas nier, beaucoup de gens par le monde ont la langue de Racine comme leur première langue étrangère, y compris moi. En plus, la France est un pays de gens cultivés, qui s´intéressent à tout, où ce qu´on plante comme graine culturelle peut germer plus facilement qu´ailleurs! Je ne dirais pas la même chose de nos pays ibériques d´Amérique ou d´Europe. Un autre facteur qu´il faut considérer: Marie Susini a écrit un livre qui s´appelle "La Renfermée La Corse", où, à la page 42, elle dit:"Ces Français, auxquels la veille encore ils cherchaient à s´identifier de toute leur force au point de renoncer à la langue de leurs ancêtres qu´ils laissaient aux pauvres et aux illétrés et de rejeter les coyances et les coutumes de leur enfance, tout juste bonnes désormais, selon eux, pour des personnes incultes, les Corses - pas tous, il est vrai - ont commencer à les haïr avec la même passion qu´ils avaient mise à oublier leurs origines." Ou comme dirait Mme. Genot "maintenant, c´est trop trad!" Pourquoi ne pas assumer votre côté - désormais - français et le laisser vivre sans se culpabiliser ou culpabiliser les Français...de cet atout? Selon mon expérience, vous êtes Français que vous vouliez ou pas. Encore une remarque: dans un monde où le Président de la France et la Présidente du Brésil ont un père venu de l´Europe de l´Est et les Etats-Unis ont un président fils d´un africain noir, tous les trois, des chefs très représentafs des pays qu´ils gouvernent, cette quête d´ une d´identité nationale ou régionale, dans um monde de plus en plus métis à tous points de vue, me fait penser (et me fait peur) à des doctrines comme celles d`Hitler, de Mussolini ou plus proche de nous, du nettoyage éthnique dans le Balcans.

de Luiz Feernando Gaffrée Thompson

sábado, 18 de junho de 2011

O Sol da Manuela

Dentro do cofre de bronze
Guardo em mim um segredo
Com ele bordo paciência
Trançada no próprio enredo

A gravidade que puxa
É a do olhar satelital
De quem gira apaixonada
Em volta do homem mau

A força da atração
Se deve à luz do Sol
Que queima a razão
E constrói o anzol

Da boca o ensejo
Do ensejo a candura
Da candura o beijo
Do beijo a captura

de Luciana Gaffrée







O homem mau se revolta
volta-lhe as costas
pois que quer mulher liberal
que não o corteje, que seja arisca
que não o olhe como isca

Reveste-se de vestes encouraçadas
distancia-se com pernas compassadas
reúne seu séquito de machos
protegido da mulher capacho

O homem mau é mau para se proteger
e obter que a mulher enlouqueça de prazer!

É a delícia do amor romântico impossível.

de Luiz Fernando Gaffrée Thomspon.

Crepitar

Alejandra Alma:

Leerte junto al fuego.

Deslizar la lengua
entre los labios
sabor a chocolate
...
Escuchar el alma
Crepitar
Y alejar muy lento
el frío que perder.


Beatriz Aparici:

perder
lento
muy lento
...
el frío que
me aleja
para leerte
en el fuego


Luiz Fernando Gaffrée Thompson:

E o sangue corre quente
sabe a chocolate latejante
o lábio superior, intrigante
comprime o inferior dormente

sexta-feira, 17 de junho de 2011

Saint-Nicolas de Véroce

J´ai été aux mers de glace
Carnolgio, Val d´Ese,
Chez la Jungfrau,
Aux abords d´Annecy,
Coincé au Canton de Vaud
J´ai vu la neige,
Je l´ai bien sentie
Un régal pour un tropical

J´ai connu des Européens:
Gianni et Luigi et Marie-Ange
Sybille, Gert et Karine
Jean-Paul et Marie-Cristine
Mais surtout et avant tout:
Françoise, Jean, Perrine,
Pierrot le fou, Jean-François
Xavier et dame Delphine
Ceux-ci, pour moi, féroces
A Saint-Nicolas de Véroce

J´avais peur du froid inconnu
J´avais terreur de leur froideur
De leur horreur envers mon café
J´avais 38 degrés à l´intérieur
A l´extérieur il ne faisait pas beau
Un châlet à Saint-Nicolas de Véroce
Le rêve de tous les tropicaux!

Moi, c´était la panique d´un oiseau
Pris en cage par soi-même
Une perruche que se déchessait
Englouti par une avalanche
D´argot, de sueur et malchance

Ma mère, ma famille, mon rang, mon nom
Perdus à jamais dans le rêve

Une épave dans la glace

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

Artemisia

malsana en sus piernas
se desmiembra
desmiente sospechas
caricias infernas

jadeante sumerge
escapula su ajenjo
los mares amarga
las aguas, la tierra

en sus pechos
descansan los huesos
senderos borrosos
caminan a ella

vientre pradera
trigo abeja
es tarde reina
sin sol no hay sed.

de Julio Pereira


a sede destrói
o sol amarga a pele
o sal salga a língua
a água marinha engole
qual uma medusa glutona
suga a presa
esturrica-a
até que grite de horror

então oferece seus carinhos
a agua límpida do riacho de seus seios
que saciam e envolvem

para sempre!

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson.

quarta-feira, 15 de junho de 2011

Les petits rats de l´Opéra (version française de l´original en portugais "Theatro Municipal do Rio de Janeiro")

étirez,tirez, sautez
pliez,levez, plus
pliez, PLIEZ...plié!
le collant se déchire, le tutu tombe!
AHR AHR AHR AHR AHR AHR AHR ARH ARH
muscles tendus, les pieds cambrés, tendus!
GRACILES!
frappez vos pieds avec force, pirouette!
tête haute, como una reyna
ventre plat, poitrine saillante
élégants, comme des milords
en dehors, en dedans
sautez, sautez, sautez, pirouette!
Attention à la colonne
les mains légères comme des plumes
paso doble! pas marqués,lourds!
GRACILES!
tournez et retournez, à droite et à gauche
virevoltez, gauche, droite
entrechats, du charme, levez très haut!
pointe, pointe, POINTE!
sapaccato, écartez les jambes
complètement!
aïe aïe aïe aïe aïe aïe
GRA-CILES!
rythme, dos droit, des doigts de fée
soufflez avec du rythme
ummmmmmmmmmmmmmm. arrrrrrrrrrr, ummmmmmmmmm, arrrrrrrrrrr
pointe, pointe, pointe
le chausson est couvert de sang!
POINTE! AÏE AÏE AÏE mon pied me fait mal POINTE!
lève ta partenaire
son pied saigne
pas-de-deux,PAS-DE-DEUX!
légers, les mains délicates
attache ton chignon
souriez, souriez, souriez, souriez, SOURIEZ!
ton collant, ton collant
on n´en voit mal le volume
va arranger ta queue dans ce collant
étirez, levez, droits, la chevauchée
trottez, regardez vos pieds
le tutu, où est le tutu rose?
blanc, non, ROSE!
aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe, une crampe!
allonge, allonge
au mollet? massez-la!
retour, pirouette, spaccato
respirez, du rythme, sautez
tournez, como una reyna
................................
mains dans les mains, tous, entrechats!
allez-y...graciles
à vos bâtons, maintenant doucement
faites la courbette...comme des sujets

ça y est, pour aujourd´hui c´est fini


de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

terça-feira, 14 de junho de 2011

Theatro Municipal do Rio de Janeiro

estira, puxa, pula
dobra, levanta, mais!
dobra, DOBRA...plié!
a malha rasgou, o tutu caiu
AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!
músculos tesos, pés em pé, tesos
GRAÇA!
bata os pés com ardor, pirouette!
cabeça erguida, como una reyna
barriga p´ra dentro, peito p´ra fora
elegante como um lorde
RIGOR!
pé p´ra fora, pé p´ra fora
salta, salta, salta! fouetté!
cuidado com a coluna
mãos leves, como plumas
pisa forte, mais forte, com vigor
paso doble! passo marcado, pesado
DELIDADEZA!
rodopia, p´ra direita pra esqueda
viravolta, esquerda, direita
entrechats, charme, lá no alto
ponta, ponta. ponta, PONTA!
spaccato, abram as pernas todinhas
aiiiiiii! aiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!
GRAÇA!
ritmo, tronco esguio, dedos de fada
respiração ritmada
ummm. arrr, ummmm, arrr, ummm
ponta, ponta, ponta
a sapatilha está sangrando?
PONTA! Aiiiiiii meu pé! PONTA!
levanta seu par
o pé dela está sangrando!
pas-de-deux, PAS-DE-DEUX!
com leveza, mãos delicadas
prende esse coque direito
sorri, sorri. sorri, SORRIAM!
a tua malha, a tua malha
não ´tá marcando o volume do sexo
vai ajeitar essa mala
estira, levanta, cavalga
trota, olha os pés
o tutu, cadê o tutu rosa
branco não serve!ROSA!
Aaiaiaiaiaiai, cãimbra!
alonga, alonga...
na panturrilha? faz massagem
volta, pirouette, spaccato,
respiração, ritmo, salta...
vai...volta, continua,
roda, como una reyna
....................
mãos dadas todos, entrechats
vamos....com graça...
na barra, agora levemente
reverência...como súditos

pronto, por hoje é só!

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

sábado, 11 de junho de 2011

La profession de foi de Pasquale

Je veux cette demoiselle comme mon île
sensuelle, ensorcellée, belle et
souple à se caractériser
Un garçonnet ou une femme?
Je la veux toute, de toute manière!
Depuis le satin du sable de sa peau
Aux rochers aiguisés de son épée
Des flux de la baie mouillée de son bassin
Jusqu´à son visage grave, tel nos villages

Mon honneur est de voir mon oiseau voler
Mon île la suivre dans son vol de liberté
Ma guerre va faire rayonner de soleil
Sur les crêtes de mon île illuminée
Sur le visage de ma bien aimée

Je hais la richesse commerçante de Gênes
Je méprise la court aux filigranes de Louis XV
Je ne veux de l´Eglise que sa bénédiction
Albion me sert, il y a la distance d´un continent

Mon petit ne me gêne qu´à la guerre!

L´argent pour elle c´est de la boue
Les broderies, elle les préfère en encre
Les prières sont marmonnées au moment du guêt
L´île du Nord, elle est loin, heureusement

Mais, ma biche me serre contre son ventre
M´englouti, me dévore, me mastique
Oh malheur béni!
Et m´empêche de partir!

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson

sexta-feira, 10 de junho de 2011

Serment d´Anna

Cette jupe lourde et brodée n´est pas à moi
Seul le rouge de sa couleur de sang de mon amour me va
Ce corset ne m´appartient pas
Je préfère vos mains pour protéger mes seins
Ces souliers, pourtant en soie, me font mal
Mes pieds adorent la boue,la neige qui souillent vos pas
Cette coiffe, si douce, me serre la tête
Mes cheveux ont été faits pour rester entre vos mains

Que cela finisse, la croix et l´aumonier
Les bénédictions et le châpelet
L´autel et ses dorures
Les témoins et leurs prières

Je veux la liberté de la montagne froide
La prison de votre corps dans le mien
Sentir le vent qui frappe mon visage
Sentir l´incendie de votre chaleur
Dans mon ventre offert, gourmand, tenace.

De Luiz Fernando Gaffrée Thompson

quarta-feira, 8 de junho de 2011

palabra

dentro de mi pureza hay maldad
lo sé por mi sombra, mi espejo
soy malo, niño malo
como clavos y corales
mi redil junta los muertos
que son sordos y confiesan
eludiendo tu sermón
e incapaz de respirar
abajo y en oscuridad
trazo camino
esas burbujas que se alejan
son mi cuerpo desprendido

de Julio Pereira


Malvadeza rima com beleza
garoto rima com esgoto.
Pense bem,
que chato seria
se você fosse bonzinho
que rima con todos os "inhos":
chatinho, enjoadinho, pequenininho.

de Luiz Fernando Gaffrée Thomspon

terça-feira, 7 de junho de 2011

Sonnet viril (version en français de "Soneto Viril")

Ah! le mal de ne pas avoir votre amour
Vous appeler, vous voir, je puis
Surtout forniquer, c´est permis
Je suis autorisé à vous faire la court

Je me soummets au superficiel
Et je m´embarque dans la caravelle
Des relations vénales
Du délire sexuel

Sur les planches, couverts de fard
Arlequin et Pierrot baisent
C´est la danse de leur corps avare

Sur la scène, l´acte fini
Le maquillage s´efface
La passion, c´est de la farce

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson


Corps avares et maquillés pour le bal des sens débridés à bord d'une caravelle le temps d'un poème...

de Françoise Derré

segunda-feira, 6 de junho de 2011

Soneto viril

Ai, que me dói a dor de não ser vosso
Chamar, ver, posso
Fornicar permitis
Porém como fazer valer nossos amores viris?

Submeto-me ao medo do superficial
Qual! numa caravela embarco
Numa relação venal
Num delirio sexual

Num palco, encobertos de talco
Arlequim e Pierrô
Entregam-se um ao outro

A cena acabada
A maquiagem apagada
Ai, a tesão esmagada

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson.

O Cadeado de Manuela

Sou tão paciente
quando de coração se trata
que chego a me assustar
Do mosca mortinha que posso ser

Eu a falsa morta
Tenho tamanha verdade cênica
Que quando de coração se trata
Nunca deixo ruídos de passos

E o tempo passa
E passa e acelera e atrasa
Tu vais, tu vens, passeias, voas
Dança no meu salão assim desavisado

E na minha espera
Você ganha história realismo destino
Já nem mais quer ir ou vir ou voar
Apaixonado pela arquitetura que te prendeu

de Luciana Gaffrée

domingo, 5 de junho de 2011

Petshop

Com o boné de frente p´ra trás
Tu mais parece um pirata de bordel
Esquadros e linhas retas, angulosas
Movimentos rápidos e nervosos, breves
Pelos tosados com esmero, linhas negras,
Delineadas, todo o esqueleto delineado
Três lumes na cara: olhos azuis, focinho

Afeto p´ra dar e vender, caro!
O rabo grosso e peludo sempre em riste
Abanando p´ra quem passar
Em troca de um petisco
De um afago na cabeça decorada
De uns dólares ao dono
Raça sem pedigree, vira-lata
Astúcia, dengo e amor

Canil na Baixada
Rebentos fortes em Copacabana
Proprietários fodidos
Compradores fodidos
Animais dóceis e piratas
Conservados nos ninhos da Zona Sul

de Luiz Fernando Gaffrée Thompson


Quero uma lambida babada 
Gostosa e bem abocanhada
Com cheiro de pizza e cerveja
Azeitonas e muita barba raspada

Quero tuas patas grandonas
Jogando-me rapidamente pra tras
Enquanto seus rugidos bafosos
Jogam-te inteiro ao meu cais

Mais que um Maiakovski russo
Você é um bicho muito peludo
Dá medo pra todas aquelas
Que não gostam de comer a fera

de Luciana Gaffrée