A minha vida imita a minha arte

Espero que gostem
das nossas imitações
colocadas em palavras
virgulando, reticenciando
Nossos mergulhos
Nessa loucura chamada
Pensamento

Luciana Gaffrée

sábado, 25 de junho de 2011

Ecrire en langue régionale, le cas corse.

Je vais vous dire quelque chose qui ne va peut-être pas vous plaire: heureusement que votre ouvrage est en français! Ça donnerait du cachet et de la vraissemblance s´il était écrit en corse-italien, mais il atteindrait quel public? Quelques affortunés qui parlent ces deux langues? Moi, honnêtement je le laisserais tomber, vu que le corse (et actuellement même italien) me fatigue trop. Votre moyen d´expression, votre langue maternelle, que vous le vouliez ou pas c´est le français. Un autre aspect: mon blog, au début, il n´était écrit qu´en portugais et en espagnol, parce que ma cousine, Luciana, qui tient le blog avec moi, Brésilienne, habite en Uruguay et vit en espagnol. Eh bien on avait un certain nombre de lecteurs, surtout en Amérique Latine et en Péninsule Ibérique. Il faut dire que ces deux langues sont la deuxième et la troisième langues les plus parlées en Occident, avec beaucoup plus d´usagers que le français. Et bien, à partir du moment où j´ai commencé à écrire en français le nombre de lecteurs de notre blog a explosé. Le français est une langue de prestige et qui a une tradition dans le monde entier qu´on ne peut pas nier, beaucoup de gens par le monde ont la langue de Racine comme leur première langue étrangère, y compris moi. En plus, la France est un pays de gens cultivés, qui s´intéressent à tout, où ce qu´on plante comme graine culturelle peut germer plus facilement qu´ailleurs! Je ne dirais pas la même chose de nos pays ibériques d´Amérique ou d´Europe. Un autre facteur qu´il faut considérer: Marie Susini a écrit un livre qui s´appelle "La Renfermée La Corse", où, à la page 42, elle dit:"Ces Français, auxquels la veille encore ils cherchaient à s´identifier de toute leur force au point de renoncer à la langue de leurs ancêtres qu´ils laissaient aux pauvres et aux illétrés et de rejeter les coyances et les coutumes de leur enfance, tout juste bonnes désormais, selon eux, pour des personnes incultes, les Corses - pas tous, il est vrai - ont commencer à les haïr avec la même passion qu´ils avaient mise à oublier leurs origines." Ou comme dirait Mme. Genot "maintenant, c´est trop trad!" Pourquoi ne pas assumer votre côté - désormais - français et le laisser vivre sans se culpabiliser ou culpabiliser les Français...de cet atout? Selon mon expérience, vous êtes Français que vous vouliez ou pas. Encore une remarque: dans un monde où le Président de la France et la Présidente du Brésil ont un père venu de l´Europe de l´Est et les Etats-Unis ont un président fils d´un africain noir, tous les trois, des chefs très représentafs des pays qu´ils gouvernent, cette quête d´ une d´identité nationale ou régionale, dans um monde de plus en plus métis à tous points de vue, me fait penser (et me fait peur) à des doctrines comme celles d`Hitler, de Mussolini ou plus proche de nous, du nettoyage éthnique dans le Balcans.

de Luiz Feernando Gaffrée Thompson

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