Je la connais assez et je l´adore: la Corse. Un ami, Jean-François Marzocchi, m´a offert une cassette avec un CD dedans: le film "L´Enquête Corse". Je me permet, alors, de lancer un regard brésilien sur cette production. Je commence par le début: la version sous-titrées en français, de ce film d´Alain Berbérian, est adressées aux "sourds et malentendants" et le "making off " devient "U making ofu" Parmi les acteurs, excellents - qui le plus souvent rappellent la beauté, vehiculée par la tradition, des habitants de l`Ile de Beauté - il y a la magnifique Caterina Murino, espèce de Sophia Loren insulaire; Pierre Salasca, l´acteur qui fait Matéo, un grand gars à la tête rasée, très athlétique; et Jean Reno, le charmeur. Les autres personnages montrent des méditerranéens très typés qui parfois tombent dans le ridicule, mais sans offenser, comme Figoli (Pido). Les acteurs qui représentent les Continentaux ont le physique du rôle aussi, comme Christian Clavier, le titi parisien à l´âge mûre; Alain Saratrat, l´acteur qui fait De Vlaminck, le flic du Nord de la France, un roux, il se doit pour un Flammand; ou celui qui a le rôle du propriétaire continental d´une maison secondaire sur la mer, "qui adore la Corse , à tous points vue", pointu comme son accent. L`action se passe dans une Corse de carte postale...beauté authentique pourtant. Léa-Caterina Murino, est la femme corse qui mène les hommes par le bout du nez, y compris, le maffieux de sont frère Ange Léoni-Jean Reno, ainsi que: le soi-disant détective parisien, Jack Palmer/Rémi François-Christian Clavier; son ex-mari Mattéo-Pierre Salasca, tous un peu bêta, naïfs et à l´allure macho. Le scénario se déroule entemêlant: les chimères d´un terrorisme bon-enfant, conduit par la police, les gendarmes et les "patriotes", tous en bonne entente - d´ailleurs, je ne dirais pas "très bonne entente" parce que les deux polices se ne comprennent pas tout à fait comme il faut -; les amours de Jack Palmer (Clavier)- de son mon de guerre - ou Rémi François - de son vrai nom - avec Léa(Murino); et les blagues concernant la fierté et la sensibilité aiguë corse pour tout ce qui touche les traditions locales. C´est amusant, agile, sympathique et cela nous apprend beaucoup de choses sur le pays de Napoléon de ce début de vingt-et-unième siècle.
de Luiz Fernando Gaffrée Thompson
PS:Etant donné les caractéristiques de l´humour à la française: bougon, basé sur la taquinerie et le "tout tourner en dérision", enfin méchant par définiton, la lecture des clichés sur la Corse y est élégante. Elle l´est aussi parce que l´oeuvre fait réhausser les clichés positifs sur l´île, tandis qu´on montre aussi des stéréotypes négatifs sur le Continent et le gouvernement central. Les Français ne sont pas "bonzinhos" (comme on dit en portugais, ce qui veut dire "bons, compréhensifs, par laxisme")d´habitude!
de Luiz Fernando Gaffrée Thompson
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