De Calvi à Bonifacio
Des Lavezzi à Macinaggio
Je parcours l´île, elle tremble
en secouant monts et merveilles
Je regarde le ciel, tout blanc
il se déchaîne en flocons, il braille
Du sucre et des rythmes envahissent les montagnes
Je perds la tête, je délire, je déraille?
L´étranger sent un creux au fond de ses entrailles
La peur...moi,le métèque, je brise l´équilibre, alors?
Moi, un Brésilien, avec mes chansons et mes envies
Je fais danser l´île, je la couvre d´hiver du Nord
Je la fais Paris, Marie Antoinette et Charlemagne
Napoléon, Provence, province de France, mon gri-gri
Je la chante, sous un air tropical, chantonné par Henri
Salvador!
Elle se secoue, elle crie, elle se couvre de soleil
Comme un cancre, l´offensée expulse le conquistador
Cet envoyé d´un ensemble sanglant malfaisant
mélangeant réalité en portugais et délire en français
fou nationaliste de sa propre nationalité, fondateur!
Il vole, s´en va dans les airs
Elle respire, mal, envahie par les eaux du regret.
de Luiz Fernando Gaffrée Thompson
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