Mujeres que arden sobre fuente multiplicada
guitarras luminosas de alfabeto desatado
moscas palpitantes de impío desorden
mariposas que se reflejan en las lágrimas espejo de los bosques olvidados
Ropas atormentadas en desnudez de agua viva
hambre nocturna que nace desde sí misma
colores en las paredes olvidadas de cielo
manos café de nunca absurdo permanente
paciencia sonámbula de sombra
poesía contemplada pubis muerde grita
respiran las cisternas del hotel con escaleras estropeadas
la cama es un subterráneo de olores y sonidos
brotan las pirámides de mármol profundidad espejismo penitente
mujeres en el túnel de los párpados mirando úteros que sangran muerte
apagadas gritando soplan sobre sueños horas encendidas
comen pájaros proteicos en un acto inaugural
tocan mundo que centellea con dedos de agua río impropio
en la madrugada escriben nombres a pedazos
tiemblan en el pacto naúfrago de la despedida
la boca de los senos son ojos esperando
en la genitalidad se nacen como un sol que se disipa
corren en el humo puente de las palabras en la ciudad donde todo edificio estalla y los desiertos óseos
enseñan los cuatro puntos cardinales de la dicha.
de Laura Inés Martínez Coronel
Des femmes qui brûlent sur la source multipliée
des guitares lumineuses d´un alphabet délié
des mouches essouflées de l´impi désordre
des papillons qui se reflètent sur les larmes miroir des bois oubliés
Des habits tourmentés en nudités d´eaux-vives
la faim nocturne qui se génère d´elle-même
des couleurs sur les murs oubliées du ciel
des mains de café d´un absurde jamais permanent
la patience somnambule de l´ombre
la poésie contemplée, pubis qui mord et crie
respirant les châteaux d´eau de l´hôtel aux escaliers défoncés
Le lit est un souterrain d´odeurs et de sons
les pyramides germent depuis le marbre profond d´un miroir pénitent
des femmes dans le tunnel des paupières regardent des utérus saignant la mort
effacés crient soufflent sur des rêves des heures allumées
comme des oiseaux protéiques pendant un acte inaugural
jouent le monde qui étincelle avec des doigts de l´eau de la rivière impropre
durant la nuit écrivent des noms en morecaux
tremblant sur le pacte du naufrage de l´adieu
la bouche des seins sont des yeux qui attendent
dans les organes génitaux s´ils naissent comme un soleil qui s´en va
courent dans le humus couchant des mots dans la ville où tout le bâtiment craque le désert des os
enseigent les quatre points cardinaux de la chance.
Version française de
Luiz Fernando Gaffrée Thompson
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