Luiz Fernando Gaffrée Thompson:
Je suis particulièrement attaché au cinéma corse, malheureusement trop loin pour suivre ce qui se fait en Corse, aussi bien en arts visuels qu´en littérature - en musique, c´est plus facile, puisque Youtube est là et m´a fait découvrir l´excellent Jean-Charles Papi, mais, je déraille, en bien, il est vrai - parce que le thème de mon billet est: Qu´est-elle devenue la Cinémathèque Corse de Porto-Vecchio? C´était une institution très bien organisée, active intellectuellemt, qui offrait un service excellent au chercheur, étant-elle même un centre de recherche. J´ai bâti une thèse de doctorat et, le plus important, jusqu´à présent, je me procure des plaisirs esthétiques à partir du matériel qui m´a été offert par Mme. Genot, qui avait un poste à la cinémathèque: ce sont des livres, des films, des textes. Vous parlez de cinéma et de recherches sur le cinéma et pas un mot, que cela soit négatif ou positif, au sujet de cette initiative qui m´a tant aidé.
François-Xavier Renucci:
Merci de votre commentaire.
Vous avez raison de citer le travail de la Casa di lume, cinémathèque de Porto-Vecchio. Je sais que Monsieur Mattei a écrit deux ouvrages sur les films et la Corse. Mais je n'ai pas trouvé de résumé du cinéma corse (passé, tendances actuelles, perspectives) sur le site de la cinémathèque
Aqui encontrarão contos, poesias e reflexões de vários amigos e/ou poetas amorosos, amigos e queridos, de várias partes do mundo, em um trabalho muitas vezes inconcluso. Esperamos que gostem. Luciana Gaffrée; Luiz Fernando Gaffrée Thompson materportugues@gmail.com
A minha vida imita a minha arte
Espero que gostem
das nossas imitações
colocadas em palavras
virgulando, reticenciando
Nossos mergulhos
Nessa loucura chamada
Pensamento
Luciana Gaffrée
segunda-feira, 19 de março de 2012
domingo, 18 de março de 2012
Latinos e/et latinos/latins
No Brasil, "latino" virou sinônimo de hispânico, inclusive na imprensa mais respeitada. Para quem é professor de duas línguas/culturas latinas - que não a hispânica -, a luso-brasileira e a francesa, fica difícil de corrigir esse clichê vindo dos EUA.
Au Brésil, on véhicule l´idée que les) terme(s)"latin/latino" ne se rapporte(nt) qu´aux hispaniques. En portugais "latin"' et "latino" c´est le même mot: "latino", d´où la confusion dûe au concepte américain d´appeler "latinos" les hispaniques, alors, ici "latino" qui veut dire "latin" aussi est devenu synonime d´hispanique et c´est tout. C´est-à-dire, que nous, Brésiliens ou les latino-européens ne sont plus considéres latin, dans le sens commun. .
de Luiz Fernando Gaffrée Thompson
Au Brésil, on véhicule l´idée que les) terme(s)"latin/latino" ne se rapporte(nt) qu´aux hispaniques. En portugais "latin"' et "latino" c´est le même mot: "latino", d´où la confusion dûe au concepte américain d´appeler "latinos" les hispaniques, alors, ici "latino" qui veut dire "latin" aussi est devenu synonime d´hispanique et c´est tout. C´est-à-dire, que nous, Brésiliens ou les latino-européens ne sont plus considéres latin, dans le sens commun. .
de Luiz Fernando Gaffrée Thompson
sexta-feira, 16 de março de 2012
Sourire des Maries
Me voilà rentrée et MP partie!
Mais qu'ont-elles toutes ces amies,
A se complaire au dessus de la mer
Sans souci de déplaire
À ce fidèle Luiz, leur sud américain
Qui joue trop souvent les coquins!
De temps en temps un message réunit
Ces trois là devenus amis!
Luiz, une bonne nuit
Dit par tes deux "Marie"!
Marie-France Soumare-Laurenzi
Oh là là que c´est joli. mon amie, Marie
Mais d´où es-tu venue et où est-elle partie, cette sacrée Mme. Paoli?
De toute façon me voilà ému avec ces belles rimes envoyées d´outre-mer
Elles réverbèrent comme le soleil sur l´Océan Atlantique...
Elles m´atteignent en plein coeur dans mon logis de sable
à l´ombre des cocotiers de mon pays...
Et elles me manquent, nos conversations spirituelles, cultivées et plaisantes
Car les deux Maries, celle de France et celle qui est Paule, de Pauli, m´oublient!
Seule Sourire sourit, avec la bénédiction des Saintes-Maries
-de-la-Mer et de celle de la Garde aussi
de Luiz Fernando Gaffrée Thompson
Mais qu'ont-elles toutes ces amies,
A se complaire au dessus de la mer
Sans souci de déplaire
À ce fidèle Luiz, leur sud américain
Qui joue trop souvent les coquins!
De temps en temps un message réunit
Ces trois là devenus amis!
Luiz, une bonne nuit
Dit par tes deux "Marie"!
Marie-France Soumare-Laurenzi
Oh là là que c´est joli. mon amie, Marie
Mais d´où es-tu venue et où est-elle partie, cette sacrée Mme. Paoli?
De toute façon me voilà ému avec ces belles rimes envoyées d´outre-mer
Elles réverbèrent comme le soleil sur l´Océan Atlantique...
Elles m´atteignent en plein coeur dans mon logis de sable
à l´ombre des cocotiers de mon pays...
Et elles me manquent, nos conversations spirituelles, cultivées et plaisantes
Car les deux Maries, celle de France et celle qui est Paule, de Pauli, m´oublient!
Seule Sourire sourit, avec la bénédiction des Saintes-Maries
-de-la-Mer et de celle de la Garde aussi
de Luiz Fernando Gaffrée Thompson
Mujeres/ Femmes
Mujeres que arden sobre fuente multiplicada
guitarras luminosas de alfabeto desatado
moscas palpitantes de impío desorden
mariposas que se reflejan en las lágrimas espejo de los bosques olvidados
Ropas atormentadas en desnudez de agua viva
hambre nocturna que nace desde sí misma
colores en las paredes olvidadas de cielo
manos café de nunca absurdo permanente
paciencia sonámbula de sombra
poesía contemplada pubis muerde grita
respiran las cisternas del hotel con escaleras estropeadas
la cama es un subterráneo de olores y sonidos
brotan las pirámides de mármol profundidad espejismo penitente
mujeres en el túnel de los párpados mirando úteros que sangran muerte
apagadas gritando soplan sobre sueños horas encendidas
comen pájaros proteicos en un acto inaugural
tocan mundo que centellea con dedos de agua río impropio
en la madrugada escriben nombres a pedazos
tiemblan en el pacto naúfrago de la despedida
la boca de los senos son ojos esperando
en la genitalidad se nacen como un sol que se disipa
corren en el humo puente de las palabras en la ciudad donde todo edificio estalla y los desiertos óseos
enseñan los cuatro puntos cardinales de la dicha.
de Laura Inés Martínez Coronel
Des femmes qui brûlent sur la source multipliée
des guitares lumineuses d´un alphabet délié
des mouches essouflées de l´impi désordre
des papillons qui se reflètent sur les larmes miroir des bois oubliés
Des habits tourmentés en nudités d´eaux-vives
la faim nocturne qui se génère d´elle-même
des couleurs sur les murs oubliées du ciel
des mains de café d´un absurde jamais permanent
la patience somnambule de l´ombre
la poésie contemplée, pubis qui mord et crie
respirant les châteaux d´eau de l´hôtel aux escaliers défoncés
Le lit est un souterrain d´odeurs et de sons
les pyramides germent depuis le marbre profond d´un miroir pénitent
des femmes dans le tunnel des paupières regardent des utérus saignant la mort
effacés crient soufflent sur des rêves des heures allumées
comme des oiseaux protéiques pendant un acte inaugural
jouent le monde qui étincelle avec des doigts de l´eau de la rivière impropre
durant la nuit écrivent des noms en morecaux
tremblant sur le pacte du naufrage de l´adieu
la bouche des seins sont des yeux qui attendent
dans les organes génitaux s´ils naissent comme un soleil qui s´en va
courent dans le humus couchant des mots dans la ville où tout le bâtiment craque le désert des os
enseigent les quatre points cardinaux de la chance.
Version française de
Luiz Fernando Gaffrée Thompson
guitarras luminosas de alfabeto desatado
moscas palpitantes de impío desorden
mariposas que se reflejan en las lágrimas espejo de los bosques olvidados
Ropas atormentadas en desnudez de agua viva
hambre nocturna que nace desde sí misma
colores en las paredes olvidadas de cielo
manos café de nunca absurdo permanente
paciencia sonámbula de sombra
poesía contemplada pubis muerde grita
respiran las cisternas del hotel con escaleras estropeadas
la cama es un subterráneo de olores y sonidos
brotan las pirámides de mármol profundidad espejismo penitente
mujeres en el túnel de los párpados mirando úteros que sangran muerte
apagadas gritando soplan sobre sueños horas encendidas
comen pájaros proteicos en un acto inaugural
tocan mundo que centellea con dedos de agua río impropio
en la madrugada escriben nombres a pedazos
tiemblan en el pacto naúfrago de la despedida
la boca de los senos son ojos esperando
en la genitalidad se nacen como un sol que se disipa
corren en el humo puente de las palabras en la ciudad donde todo edificio estalla y los desiertos óseos
enseñan los cuatro puntos cardinales de la dicha.
de Laura Inés Martínez Coronel
Des femmes qui brûlent sur la source multipliée
des guitares lumineuses d´un alphabet délié
des mouches essouflées de l´impi désordre
des papillons qui se reflètent sur les larmes miroir des bois oubliés
Des habits tourmentés en nudités d´eaux-vives
la faim nocturne qui se génère d´elle-même
des couleurs sur les murs oubliées du ciel
des mains de café d´un absurde jamais permanent
la patience somnambule de l´ombre
la poésie contemplée, pubis qui mord et crie
respirant les châteaux d´eau de l´hôtel aux escaliers défoncés
Le lit est un souterrain d´odeurs et de sons
les pyramides germent depuis le marbre profond d´un miroir pénitent
des femmes dans le tunnel des paupières regardent des utérus saignant la mort
effacés crient soufflent sur des rêves des heures allumées
comme des oiseaux protéiques pendant un acte inaugural
jouent le monde qui étincelle avec des doigts de l´eau de la rivière impropre
durant la nuit écrivent des noms en morecaux
tremblant sur le pacte du naufrage de l´adieu
la bouche des seins sont des yeux qui attendent
dans les organes génitaux s´ils naissent comme un soleil qui s´en va
courent dans le humus couchant des mots dans la ville où tout le bâtiment craque le désert des os
enseigent les quatre points cardinaux de la chance.
Version française de
Luiz Fernando Gaffrée Thompson
sexta-feira, 2 de março de 2012
La mémoire me fait défaut
Je trimballe des souvenirs antiques
Sous mes robes de géant du Nil
J´éfleure les papyrus vides de sens
Je me noie dans les marécages onctueux
Ja m´agrippe à mes horizons de sang et de feu
Je sors de la lame du bateau impérial
Je n´ai plus l´âme qui anima ma déraison
Je me cache aux abords des roseaux
Je fais éclore mes fruits confits ´
Je poursuis jusqu´à trouver Marie
Je me lève et je vois Sourire
Je lève les yeux c´est la bouche
Je baisse les yeux c´est le salut
Orné de perles, de dents et de salive
C´est un sourire, c´est Sourire de Mars?
de Luiz Fernando Gaffrée Thompson
Sous mes robes de géant du Nil
J´éfleure les papyrus vides de sens
Je me noie dans les marécages onctueux
Ja m´agrippe à mes horizons de sang et de feu
Je sors de la lame du bateau impérial
Je n´ai plus l´âme qui anima ma déraison
Je me cache aux abords des roseaux
Je fais éclore mes fruits confits ´
Je poursuis jusqu´à trouver Marie
Je me lève et je vois Sourire
Je lève les yeux c´est la bouche
Je baisse les yeux c´est le salut
Orné de perles, de dents et de salive
C´est un sourire, c´est Sourire de Mars?
de Luiz Fernando Gaffrée Thompson
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