Quelle vilanie: le "e" est dépourvu de son son, c´est
Cependant, il a des béquilles à l´envers pour l´éclairer: elles sont aiguës ou graves et trônent au-dessus de lui, mais à part ces aide-soignantes, les consonnes libres qui le suivent lui permettent de se prononcer.
L´accent aigu est têtu, quelle peste, il reste, et il allonge le son.
Ah, mais l´accent grave est meilleur, plus rare et gai, il n´est pas sévère, il est allègre et criard il fait "è, è, è", comme les chèvres qui bêlent.
Il y a encore le circonflexe, petit bibi élégant qui nous rappelle savamment la lignée noble des origines du français...néanmoins il est partout, sur les "a", les "e", les "i", les "o" ou les "u"...démocratiquement!
Finalement, parlons du tréma qui, méchant, sépare celles qui sans lui s´exprimeraient à l´unisson, tout bonnement, "ai", sans souffrance, au lieu d´un "aïe, aïe, aïe" angoissé et solitaire.
de Luiz Fernando Gaffrée Thompson.
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